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port Lympia

La fin de l’ancien port de Nice
FRANCE

La fin de l’ancien port de Nice

par JMS 3 décembre 2024

La fin de l’ancien port de Nice est une histoire qui raconte l’émergence du port de Lympia.

« Le XVème et surtout le XVIème siècle marquèrent l’apogée des ports de Nice et de Villefranche.

Mais, le déclin allait suivre de près la prospérité.

En 1513, le port Saint-Lambert était aux trois quarts comblés par les alluvions, qui, tassées et aplanies, devinrent une place : la place du Môle.

Les navires entraient dans la darse par un étroit boyau.

Le Tercenal ou arsenal fut abandonné : en 1604, on n’en voyait plus que les restes.

En 1684, la darse, entourée de ses remparts, existe toujours ; l’avant-port est réduit à une sorte de couloir très court, protégé, à l’est, par un tronçon de l’ancien môle.

Les ruines du Tercenal ont été rasées.

Les connexions entre la darse et le Château sont encore visibles. Celle-là et celui-ci sont toujours hors la ville, mais dépendent toujours des remparts.

Au XVIIIème siècle, l’alluvion du Paillon parachèvera son oeuvre. L’avant-port et la darse seront comblés. A leur place s’élèveront de nouveaux bâtiments.

Le duc Charles-Emmanuel III, désireux de conserver son port à Nice, fit venir de Turin des ingénieurs.

Ces hommes de l’art proposèrent de jeter les eaux du Paillon dans l’actuel quartier de Riquier et d’y creuser un bassin. La peur des atterrissements et l’énormité de la dépense firent écarter ce projet.

En 1738, on se rabattit, d’un commun accord, sur le port de Lympia, où le travail était facile.

Le terrain fut défoncé en direction du nord.

Le 22 juillet 1750, on construisit un petit môle. Un an après, le port de Nice était livré à la navigation. »

La fin de l’ancien port de Nice est est un texte repêché dans le « Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen », publié en 1940.

Cette nouvelle histoire peut également vous intéresser.

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La darse de Nice
FRANCE

La darse de Nice

par JMS 26 novembre 2024

La darse de Nice est un récit qui raconte l’histoire de l’ancien port de la cité.

 » Il n’était pas de mois que le littoral niçois ne fût infesté par les pirates sarrasins. De plus, les marins et les marchands de la ville souffraient du despotisme des Génois et des Pisans, maîtres de la mer.

Aussi, Charles d’Anjou, comte de Provence, résolut-il d’assurer à ses sujets la sécurité et la liberté de circulation.

Il appela deux notables, Jacques Caïs et Guillaume Olivari, qui connaissaient, pour y avoir navigué et séjourné, Gênes, Venise, Alexandrie, Byzance, les côtes du Levant, et s’étaient distingués sur les flottes des Croisades.

En 1251, il leur donna l’ordre de creuser, sans délai, une darse.

En somme, il s’agissait de faire du vieux port Saint-Lambert un port militaire artificiel.

La darse de Charles d’Anjou se trouvait, parallèlement au rivage, sur l’emplacement actuel du Palais de Justice et de la Préfecture. La darse, qui pouvait mesurer environ 2 hectares et demi, était fortifiée, ainsi que ses abords immédiats.

On sait que la tour la plus rapprochée des Ponchettes et, par conséquent, du château, s’appelait tour Saint-Elme.

Deux môles fortifiés limitaient, du côté de la mer, une surface d’eau que l’on désigna du vieux nom de Port Saint-Lambert. Ce port Saint- Lambert nouveau faisait office d’avant-port à la darse.

En principe, il était réservé aux caboteurs, tandis que la darse l’était aux navires de guerre.

A ces deux fonctions correspondaient deux modes administratifs. La darse était entretenue par le comte, disons l’Etat ; le port Saint-Lambert et ses môles, par les habitants et les usagers. A cet effet, on prélevait un cinquième sur les legs et successions ; les navires chargés de blé et de sel donnaient chacun une mesure ; les bêtes de somme étaient réquisitionnées un jour par an, au mois d’avril, pour les travaux de réparation effectués aux môles ; les paysans des alentours, qui semaient plus de 2 setiers, étaient taxés à 2 deniers par setier.

Le caractère exclusivement militaire de ces ouvrages était encore rehaussé par la présence de l’Arsenal ou « Tercenal ».

Puissamment fortifié (tours, créneaux, etc.), cet édifice coiffait, au nord, la darse et venait s’appuyer, à l’ouest, sur le rempart de mer. Il contenait un chantier de constructions navales et les magasins habituels d’armes et d’agrès.

L’avant-port, la darse et le Tercenal, ainsi définis, ont rendu les plus grands services.

Ils ont tenu en respect les Barbaresques, les écumeurs de mer de tout acabit et imposé une crainte salutaire aux Génois, aux Siciliens et aux Pisans.

Les Chevaliers de Saint- Jean-de-Jérusalem, d’une part, le duc Amédée VIII, d’autre part, y firent construire et armer des galères que l’on lançait par des ouvertures pratiquées, à cet effet, dans les murailles.

C’est de Nice que sortit, en 1522, la caraque Sainte-Anne, le plus grand vaisseau de l’époque. »

La darse de Nice est un texte découvert dans le « Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen », publié en 1940.

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Les deux ports de Nice
FRANCE

Les deux ports de Nice

par JMS 9 octobre 2023

Les deux ports de Nice est un récit qui rappelle l’existence d’un havre aujourd’hui disparu.

 » Ainsi que le constate un statut de 1216, Nice avait alors deux ports : le mouillage de Limpia et le port de Saint-Lambert.

Le premier était compris dans l’anse formée par la pointe dite de Montboron et le rocher du Château, à l’endroit même où, plusieurs siècles après, Victor-Amédée fit creuser le port actuel.

La seconde station, plus commode, quoique beaucoup plus étroite, était destinée au petit cabotage, et s’appelait Saint-Lambert, du nom d’une chapelle bâtie sur la pointe du rocher, près de la porte Marine.

Elle formait un demi-cercle, allant de la pointe des Ponchettes au confluent du Paillon, et elle était continuée par deux môles qui s’avançaient de chaque côté dans la mer, pour abriter le mouillage des vents d’est et de sud-ouest.

On ne retrouve aujourd’hui, à la surface du sol, aucune trace de ces constructions. »

Les deux ports de Nice est un texte découvert dans la « Revue contemporaine » de 1860.

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Disparition du port de Nice
FRANCE

Disparition du port de Nice

par JMS 24 février 2022

Disparition du port de Nice relate l’existence du port St-Lambert, ancien port de la ville avant la création du port Lympia.

« Le long de la plage, parallèlement aux terrasses, s’étendait jadis le port Saint-Lambert protégé, du côté du large, par une jetée et dont l’entrée était défendue par la tour Bellanda.

 Ce port, où furent abritées des flottes entières et près duquel étaient établis des arsenaux et de vastes chantiers de construction, est entièrement détruit de nos jours.

La mer causait à la digue d’incessantes dégradations, aux frais desquelles on subvenait par un impôt spécial.

On prélevait, en outre, pour le môle du port un cinquième sur toute succession.

Des corvées et d’autres charges qui frappaient les habitants de Nice concouraient encore à cet entretien.

La fondation de Villefranche, en 1295, fut la cause principale de la décadence du port et de l’arsenal de Nice.

Relevé de ses ruines en 1420, il subsista jusqu’à la création du nouveau port en 1750, à l’emplacement d’un mouillage signalé au quartier Lympia dans une charte de 1216. »

Disparition du port de Nice est un extrait des « Promenades d’un curieux dans Nice » de M. A-F Brun, publiées en 1894.

Des fouilles sous-marines ont permis de confirmer l’existence de ce port.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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