Flèche mortelle à Nice est un récit qui relate la défense par la ville de son indépendance.
» Dans le courant de l’année 1162, le comte de Provence, Raymond-Bérenger IlI, envoya, vers Nice, une ambassade solennelle, pour réclamer la soumission de la ville.
Les députés du comte, selon les chroniques, trouvèrent l’enseigne de la liberté plantée au milieu de la ville et ils ne recueillirent des citoyens, que ces fières paroles : « qu’ils étaient, depuis des siècles, indépendants des chefs Provençaux, qu’au prix du sang versé dans les discordes civiles ils avaient fondé l’état Consulaire et qu’ils le maintiendraient jusqu’à la mort. »
Raymond-Bérenger voulut alors tenter d’arracher, par les armes, ce qu’il n’avait pu obtenir par la persuasion.
Mais une flèche le tua, en 1166, lorsqu’il combattait au pied des remparts de Nice, et arrêta ainsi son entreprise. »
Flèche mortelle à Nice est un texte tiré du « Bulletin trimestriel de la Société des sciences, belles-lettres et arts du département du Var » de 1857.