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La fleur d'oranger de Vallauris à bon prix
FRANCE

La fleur d’oranger de Vallauris à bon prix

par JMS 28 juin 2024

La fleur d’oranger de Vallauris à bon prix est un récit qui raconte comment les producteurs ont cherché  s’assurer un revenu décent.

 » A Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, une coopérative a été fondée par le syndicat agricole pour la vente en commun de la fleur d’oranger, et, en cas de besoin, pour la distillation de ce produit dont les prix étaient tombés très bas ces dernières années.

Le commerce ne le payait, en effet, que 30 centimes le kilo, tandis qu’actuellement, grâce à la coopérative qui compte 1.400 producteurs, répartis sur plusieurs communes, et traite les trois quarts des fleurs récoltées, les prix se maintiennent entre 1 fr. 50 et 2 fr. le kilo.

Au bout de peu de temps, le commerce a compris que l’entente valait mieux que la guerre.

Aussi, sur la hausse des prix, l’usine coopérative a fermé ses portes, mais elle est prête à fonctionner pour le cas où le commerce tenterait de nouveau d’avilir les prix. »

La fleur d’oranger de Vallauris à bon prix est un texte extrait du compte-rendu du « VIIe Congrès national des syndicats agricoles » de juin 1909.

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Thérapie du soleil à Vallauris
FRANCE

Thérapie du soleil à Vallauris

par JMS 4 juin 2024

Thérapie du soleil à Vallauris est un récit qui détaille la construction d’un hôpital spécialisé sur les hauteurs de la ville.

 » C’est un véritable Temple voué au dieu Soleil.

Commencé en Janvier 1933, il se dresse aujourd’hui au sommet de la Colle, au-dessus de Cannes et règne sur cent kilomètres d’un des plus beaux paysages du monde.

Le temple du soleil

On y invoquera d’après les règles les plus modernes, de la Thérapeutique, cet astre auquel la Côte d’Azur doit tout, et dont jusqu’ici, nul n’avait tiré le parti que l’on en peut espérer.

Le Dr Saïdman, créateur du Solarium tournant d’Aix- les-Bains et d’un autre Solarium qui vient d’être inauguré aux Indes, fut le premier à utiliser scientifiquement les différentes radiations solaires pour traiter certaines maladies et plus particulièrement les affections osseuses.

Il cherchait depuis longtemps un emplacement pour y créer un centre d’actinologie suivant des principes entièrement nouveaux.

Il trouva la Colle, et proposa à M. Souzy, architecte, des données extrêmement spéciales pour faire jaillir de terre l’immense vaisseau hôpital qu’il rêvait.

Quand on aperçoit aujourd’hui de Toulon ou de San Remo l’Institut d’Actinologie de Vallauris, on ne sait trop ce qu’il faut louer davantage de l’audace du médecin qui conçut cet ouvrage, ou de la technique de l’architecte qui l’adapta au paysage et qui équilibra si bien ces masses qu’elles ne sauraient choquer quiconque.

C’est une immense harmonie de ciment qui s’élève aujourd’hui dans cet admirable paysage où jusqu’ici les cigales seules avaient chanté et seuls les cistes avaient embaumé.

Une architecture très moderne

Jailli sur un sommet élevé de trois cents mètres, flanqué de son Solarium tournant, pareil à un avion au repos, l’Institut d’Actinologie semble être sorti du cerveau d’un Wells ou d’un Fritz Lang.

A partir du 1er octobre prochain, très probablement, 270 malades, qui n’avaient plus rien à attendre des hommes et peut-être de Dieu, vont tenter le miracle scientifique mis à leur portée sur la plus belle des collines Cannoises.

Dans un paysage qui va des Alpes au grand large, ils retrouveront sans doute en même temps que la santé, le sens d’une beauté que rien ne saurait déloger de ces lieux. »

Cet Institut d’Actinologie est aujourd’hui le Centre hélio-marin de Vallauris.

Thérapie du soleil à Vallauris est un texte extrait du « Journal des étrangers » du 15 juillet 1934.

Cette autre histoire peut assi vous plaire.

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Picasso tourne à Vallauris
FRANCE

Picasso tourne à Vallauris

par JMS 28 décembre 2020

Picasso tourne à Vallauris permet d’avoir un regard sur la création de ce grand artiste dans son atelier.

 » Il y aura bientôt un an que cela dure…

Depuis juillet dernier, Picasso passe presque toutes ses après-midis à la petite cité potière de Vallauris, près de Golfe-Juan.

A Vallauris, tout le monde « tourne », peint et cuit la terre, Picasso comme les autres.

Picasso dans son atelier de Vallauris

En réalité, il ne « tourne » pas directement lui-même, il surveille l’opération et donne, au moment opportun, le coup de pouce, le coup de patte qui transformera le vase à long col en une petite déesse faussement ingénue, l’aiguière pansue en commère aux larges hanches, et la cruche avec ses anses en bouquetin stylisé « aux belles cornes », décoré de géométries noires ou brun rouge.

Il y a de véritables sculptures : un animal fabuleux, des centaures, des taureaux ; mais aussi de la vraie céramique, des plats à la Bernard Palissy, au décor en relief, oiseaux, poissons, et même couple d’œufs, fourchette et morceau de boudin…

Il y a enfin de tout simples plats faits au moule, mais on n’oserait y présenter même des fruits. Tous les jeux de la couleur et de la matière en ont fait des objets précieux, uniques — des œuvres d’art, de vrais Picasso.

« Oui, dit-il gentiment, je m’amuse. Pourquoi n’aurait-on pas le droit de s’amuser ? ».

Les poteries de Vallauris

Evidemment. Mais mener les jeux du primitif et de l’enfant sans rien renier d’une des plus prodigieuses aventures poétique et plastique de l’époque n’est peut-être pas donné à tout le monde.

Matisse ne s’y est pas trompé, qui est venu voir Picasso à Vallauris et s’est mis lui aussi à faire de la céramique. Le poète Pierre Reverdy non plus, qui, pour sa part, a voulu laisser quelques poèmes écrits de ses mains dans l’argile à potier…

La grande leçon, en tout cas, est cette liberté du jeu retrouvée par un grand peintre. »

Picasso tourne à Vallauris est extrait du journal « Combat » du 7 avril 1948.

Un autre article de Passion Riviera.

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Le curaçao de Golfe-Juan
FRANCE

Le curacao de Golfe-Juan

par JMS 17 décembre 2020

Le
Le curaçao de Golfe-Juan retrace le temps où cette ville plantait des orangers pour en récolter les fleurs utilisées dans la parfumerie.

Golfe-Juan plante des orangers

 » La culture de l’oranger à Golfe-Juan est récente, elle date de cinquante ans environ.

D’année en année, les pins et les oliviers lui cèdent la place ; et, aujourd’hui, la récolte de la fleur d’oranger au Golfe-Juan dépasse à elle seule celles des territoires réunis de Cannes, du Cannet et des villages voisins.

On cultive de préférence la variété dite Bigaradier, dont le fruit est amer, mais dont la fleur à larges pétales a un parfum exquis.

Il n’y a guère, même en Italie, que les orangers de Castellamare qui atteignent la hauteur de ceux du Golfe-Juan.

On estime à cinq ou six cent mille kilogrammes la récolte annuelle de la fleur.

Golfe-Juan fait son curaçao

Un bel arbre en produit pour cinquante ou soixante francs au moins, sans compter les profits accessoires, c’est-à-dire l’orange qui se confit, et qui entre dans la composition du curaçao, et la feuille avec laquelle on fabrique une eau de qualité inférieure.

C’est à Cannes, à Antibes, à Vallauris et surtout à Grasse que se distille la plus grande partie de la fleur d’orangers et des autres fleurs du Golfe, telles que les roses, les jacinthes, les tubéreuses, les jasmins, les cassies et les violettes.

C’est au mois d’avril et de mai que la floraison est dans son plus bel épanouissement.

Briga vient à Golfe-Juan

Les femmes et les jeunes filles de la montagne et du pays de Briga descendent, à cette époque, par bande de vingt, trente, cinquante et plus, pour travailler à la cueillette.

Il n’est pas de récolte qui se fasse plus gaiement que celle de la fleur d’orangers : Le ciel est bleu, l’air doux et parfumé.

À demi cachées dans le feuillage, ou montées sur de légères échelles, les paysannes en chantant de longs refrains dans le langage sonore de l’Italie et de la Provence, cueillent à pleines mains, cette neige parfumée, qui s’expédie toute fraîche aux points de distillation. »

Cette description de la récolte des fleurs d’orangers à Golfe-Juan date de…1867. Le curaçao de Golfe-Juan Elle figure dans le livre « Le Golfe Juan, station d’hiver » par Eugène Millard.

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Brève n°22 de Passion Riviera
FRANCE

Brève n°22 de Passion Riviera

par JMS 13 novembre 2019

Brève n°22 de Passion Riviera révèle de courts fragments de l’histoire de la Riviera et de ses habitants au cours du temps.

« Dans chaque enfant il y a un artiste.
Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant. »

Mots du peintre Pablo Picasso, qui a vécu sur la côte d’Azur et est mort Le 8 avril 1973 à Mougins.

Brève n°22 de Passion Riviera espère vous donner envie de consulter régulièrement le blog Passion Riviera.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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