Cochers à Nice est un récit qui raconte comment cette profession se protège pendant le Carnaval.
» Beaucoup d’étrangers suivent la cavalcade dans des voitures bourrées de sacs de confettis ; les dames ont revêtu un domino protecteur sur leurs robes.
Les cochers, pour ne pas offrir un trop facile point de mire aux cuillères à confettis remplis de plâtre, ont retiré leurs chapeaux et les ont remplacés par des capuchons roses ou des bonnets à grelots qui contrastent comiquement avec la gravité d’attitude des porteurs.
Quand les voitures quittent le champ de bataille pour regagner les régions plus calmes des quartiers neufs, les cochers retirent leurs pèlerines de domino et remettent gravement les chapeaux à cocarde.
Les simples cochers de fiacre, revêtus de dominos complets, ont plus de laisser-aller ; ils ont troué leurs masques pour pouvoir fumer la pipe en roulant à travers la foule. »
Cochers à Nice est un texte découvert dans la revue « La vie élégante » de 1882.