Hyères a son Phénix raconte l’histoire de la chapelle de ND de la Consolation, reconstruite après la seconde guerre mondiale.
» En général, les étrangers inaugurent la série de leurs excursions autour d’Hyères par l’ascension de la colline qui porte la chapelle de l’Ermitage, appelée aussi Notre-Dame de Consolation.
La chapelle, située sur une plate-forme de 110 mètres de hauteur au-dessus de la mer, n’offre guère d’intérêt.
C’est une lourde bâtisse à piliers romans et à voûte ogivale, qui a sans doute remplacé quelque temple antique et que domine un clocher moderne portant une massive statue de la Vierge.
De nombreux ex-voto, cœurs d’argent, bras et jambes en cire, moulages représentant des plaies, tapissent les murs de la chapelle.
De l’extrémité de la terrasse la vue est charmante. »
Lors du débarquement de Provence, cette chapelle a été détruite le 15 août 1944.
Elle a été remplacée par un nouveau bâtiment beaucoup plus moderne, inauguré le 31 juillet 1955 et dessiné par l’architecte Raymond Vaillant.
Hyères a son Phénix est un texte trouvé dans le livre « Les villes d’hiver de la Méditerranée et les Alpes maritimes » d’Elisée Reclus, publie en 1864.