La parfumerie de Monaco est un article qui rappelle que cet établissement industriel a existé dans la Principauté.
” Construite à la Condamine, vis-à-vis de l’hôtel des Bains, un établissement dirigé par M. Eugène Rey avec autant de soin que de succès et d’habileté, la Parfumerie de Monaco se compose de bâtiments comprenant, dans leur ensemble, le bureau du directeur, la distillerie, le laboratoire, la salle des réservoirs, la salle des extraits, celle des teintures et plusieurs autres magasins.
Les produits qui sortent de la parfumerie sont tous d’une qualité supérieure. Si les parfums fabriqués à Monaco sont préférables et doivent être préférés aux parfums provenant des meilleures maisons, cela tient d’abord à ce que la Parfumerie marche sous la direction d’un chimiste distingué, d’un savant et d’un chercheur.
Les produits de la fabrique de Monaco sont multiples. Ils se composent : de liqueurs, de teintures, d’essences, d’extraits, d’eaux.
A titre d’illustration, on peut citer plus précisément la liqueur Gallia au thé ou au café, la teinture d’iris, l’essence d’anis ou de géranium, l’extrait de violettes de Monaco ou l’eau de rose.
Ses produits ont partout des débouchés, ce qui explique les succursales de Nice, de Pau, de Dieppe de St-Pétersbourg, de Vienne, de Pest, de Trieste, de Prang, de Gênes, de Turin, de Milan, de Venise, de Naples, de Florence et d’Ismaïlia, en Egypte.”
La parfumerie de Monaco est un texte extrait du journal “La Vie mondaine à Nice” du 15 juin 1876.