Rapt à Monaco

par JMS
Rapt à Monaco

Rapt à Monaco raconte les déchirements malheureux de la famille princière autour d’une enfant après un divorce.

Rapt d’un enfant

Le 28 mars, le Cabinet de S.A.S le prince de Monaco a fait une mise au point à la suite d’informations parues dans la presse faisant état d’une plainte pour enlèvement d’enfant, déposé par le prince Pierre contre S. A. S. le prince souverain de Monaco et S. A. S. la princesse héréditaire.

« II est exact qu’à la suite de dissentiments, de vexations, et qu’après un grave incident la princesse Antoinette, âgée de quinze ans, déclarant ne plus pouvoir revoir son père a dû chercher refuge à la légation de Monaco et faire aussitôt appel à la protection de son grand-père.

Autorité du prince de Monaco

Le prince souverain, qui se trouvait alors au château de Marchais, dans l’Aisne, s’est immédiatement rendu à Paris, et, ayant entendu la princesse Antoinette, s’est vu dans l’obligation de reprendre sans délai la garde de cette enfant, dont, à la suite d’un accord, entre les parties, il avait, après le prononcé par lui du divorce, laissé l’exercice au père.

En effet, aux termes des statuts de la famille souveraine, et notamment d’une ordonnance du 15 mai 1882, c’est le prince souverain qui a pleine autorité sur tous les membres de la famille souveraine et qui règle leurs devoirs et leurs obligations par des statuts ayant force de loi. »

C’est donc conformément au droit monégasque que le prince Louis II a rendu une décision en sa qualité de chef de la famille et de la dynastie.

Il ne s’agit donc pas d’un rapt, mais d’un acte de souveraineté ayant, sous la loi monégasque, un caractère de protection et de justice.

Rapt à Monaco est inspiré par le Journal des débats politiques et littéraires du 29 mars 1936. Les protagonistes de l’affaire sont le prince Louis II, la princesse héréditaire Charlotte, le prince Pierre de Polignac et la princesse Antoinette.

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