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Enterrement de nuit à Menton
FRANCE

Enterrement de nuit à Menton

par JMS 31 octobre 2025

Enterrement de nuit à Menton rappelle une tradition qui faisait que les morts étaient conduits au cimetière à la lumière de la lune.

 » Les indigènes de Menton, comme tous les Méridionaux, n’aiment pas, en effet, le spectacle de la mort.

Les enterrements ne se font donc pas le jour, mais la nuit, aux flambeaux et comme à la dérobée.

Quand on s’attarde le soir dans la vieille ville, on les voit se dérouler à travers les ruelles escarpées.

La confrérie des pénitents noirs, dont chaque membre porte un cierge allumé, escorte le cercueil.

Et ces flammes mobiles, montant et descendant le long de la colline du cimetière, produisent sur les malades étrangers, l’effet d’apparitions fantastiques. »

Car c’est effectivement un spectacle assez saisissant.


Enterrement de nuit à Menton est tirée du livre « Les stations d’hiver de la Méditerranée » . Gabriel Charmes l’a publié en 1885.

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Au cimetière de Menton
FRANCE

Au cimetière de Menton

par JMS 5 mars 2024

Au cimetière de Menton est un récit qui raconte la visite en ce lieu de l’écrivain Gustave Flaubert.

 » Quel admirable cimetière, en vue de cette mer éternellement jeune !

Pas une croix ! pas un tombeau ! l’herbe est haute et verte ; à peine s’il y a ces ondulations légères qui font ressembler les champs des morts à des champs de blés fauchés.

Mais le cimetière est tout ravagé et sens dessus dessous.

Comme il finissait par devenir trop étroit, le fossoyeur a été obligé de déterrer les anciens cadavres, de creuser une espèce de fosse et de les y jeter pour faire de la place aux nouveaux.

Il m’a ouvert la porte de ce local, et j’ai vu un monceau d’os entassés les uns sur les autres, une hauteur d’environ 12 à 15 pieds sur une soixantaine au moins de large.

Le sans-façon avec lequel ils avaient été jetés là avait quelque chose de pittoresque et d’amer qui plaisait fort ; c’était une de ces ironies ingénues que l’on payerait cher pour l’avoir inventée. »

Au cimetière de Menton est un texte de 1845 trouvé dans le livre « Notes de voyage » de Gustave Flaubert.

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La tombe de l'anglais à Saint-Jean-Cap-Ferrat
FRANCE

La tombe de l’anglais à Saint-Jean-Cap-Ferrat

par JMS 24 janvier 2024

La tombe de l’anglais à Saint-Jean-Cap-Ferrat est une histoire qui raconte un temps où les cimetières n’étaient pas pour les anglicans.

 » A quelque distance de la maison des gardiens du phare de Saint-Jean-Cap-Ferrat, vers le nord-est, se trouve la pierre tombale d’un anglais décédé à Tende en 1817.

Pas de cimetière pour l’Anglais

Voici cette inscription : « To the memory of Charles Best esq. m. d. who died at Tenda in the county of Nice, on the 30th. day of july 1817, aged 38. »

Ce malheureux jeune homme avait succombé à Tende, pendant une excursion qu’il avait entreprise par la route de Turin.

On l’avait alors embaumé, puis transporté à Nice, chef-lieu de la province.

Mais sous le régime sarde du temps, aucun cimetière n’admettait les dépouilles des protestants.

Les amis du défunt lui firent une sépulture à la pointe du Cap Ferrat.

Dès la fin des guerres du premier Empire, une colonie anglaise assez nombreuse venait passer l’hiver à Nice, occupant surtout le quartier de la Croix de Marbre.

Cette colonie s’émut de ce que le corps de Charles Best avait été repoussé des cimetières.

Intervention diplomatique

L’affaire fut transmise au gouvernement de Londres qui fit agir auprès de la cour de Turin.

Il ne fallut pas moins de quatre ans pour obtenir satisfaction.

Enfin, en 1821, le gouvernement sarde autorisa l’édification d’un cimetière et d’un temple protestants à Nice, chef-lieu de la province, mais de combien de restrictions cette autorisation était accompagnée !

Le temple et le cimetière devaient être établis dans un lieu écarté, n’avoir ni cloche ni clochers, se dissimuler derrière des arbres, et on ne pouvait y admettre que des Anglais pour lesquels cette concession était faite.

C’est alors que fut créé le cimetière anglican de la rue de France, près de la Croix de Marbre.

Le jeune homme qui repose ici au Cap Ferrat avait, après sa mort, déterminé cette fondation, dont la colonie anglaise fut si satisfaite qu’elle se multiplia rapidement à Nice et que trois ans après, en 1824, elle commença à ses frais la Promenade des Anglais. »

La tombe de l’anglais à Saint-Jean-Cap-Ferrat est un texte tiré du journal « La Semaine niçoise » du 26 mars 1903.

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Le cimetière des suicidés à Monaco
MONACO

Le cimetière des suicidés à Monaco

par JMS 11 août 2023

Le cimetière des suicidés à Monaco est un récit qui raconte une page douloureuse de l’histoire de la Principauté.

 » On n’a point de bourreau ni de guillotine à Monaco, on a la roulette et le trente-et-quarante et on a un cimetière des suicidés.

C’est à gauche, en entrant, du Campo-Santo, tout à fait au fond, presque sur la frontière de France.

Le voyageur, en arrivant dans la principauté, l’aperçoit tout d’abord ; une tranchée, qui sert de chemin au public, le sépare du grand cimetière.

D’un côté : les Monégasques, pour la plupart ex-employés des jeux, tous ayant vécu par le jeu ; de l’autre : les victimes du jeu.

Des ronces et des épines courent sur les murs peu élevés de ce petit cimetière. Une mauvaise grille grince en ouvrant un passage aux porteurs de cadavres.

Il est bien triste et seul, le cimetière des suicidés de Monaco ! Point d’amis, point de parents, qui visitent ce dernier asile des déshérités du sort !

J’ai rarement vu fouiller la terre dans ce petit coin. La nuit, sans doute, doit se faire la lugubre besogne.

Lorsqu’on ne peut pas faire différemment, lorsqu’on se trouve en présence d’un cadavre que tout le monde a pu voir sur la voie publique, la cérémonie se fait au grand jour, lestement, furtivement.

Mais pour les autres, les macchabées discrets, chi lo sa ? « 

Le cimetière des suicidés à Monaco est un texte trouvé dans le livre « Les Coulisses de Monte-Carlo » écrit par Hector Henriett, ancien croupier du casino de Monaco, et publié en 1895.

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La reine Victoria suit un cortège funèbre à Nice
FRANCE

La reine Victoria dans un cortège funèbre à Nice

par JMS 17 mars 2022

La reine Victoria dans un cortège funèbre à Nice relate les touchantes attentions de la souveraine pour une pauvre mère de famille.

 » La reine Victoria était devenue très populaire à Nice, à cause de sa bonté, qui lui suggérait des pensées d’une délicatesse touchante et jolie.

Ainsi, elle avait la connaissance d’une pauvre mère de famille, Mme B…, à qui elle s’était intéressée, parce qu’un jour, en passant devant la chaumière de cette brave femme, celle-ci, qui n’avait dans son jardin qu’un lilas, l’avait, cueilli et offert à la souveraine.

Depuis lors, la Reine lui envoyait régulièrement des secours.

Or, un jour qu’elle s’en allait en promenade, elle aperçoit tout à coup un cortège qui se déroulait un peu plus loin sur la route.

Il s’agissait d’un convoi funèbre, mais le plus humble, le plus triste convoi de pauvre qu’on pût imaginer.

Quelques personnes à peine marchaient derrière le corbillard sans apparat et sans couronnes.

C’était Mme B… que l’on conduisait à sa dernière demeure.

La Reine eut alors une inspiration attendrissante. Au lieu de faire dépasser vivement le convoi, elle donna l’ordre au cocher de se rapprocher du cortège tout doucement et de le suivre au pas jusqu’au cimetière.

Prenant alors une brassée de mimosas qu’une petite fille avait jetée dans la capote de sa voiture, elle me dit :

Ayez la bonté d’aller déposer pour moi ces fleurs sur le cercueil de ma vieille amie qui m’en offrit si souvent. Je lui dois ce souvenir. »

La reine Victoria dans un cortège funèbre à Nice est une anecdote qui se trouve dans le livre « Leurs Majestés  » de Xavier Paoli, publié en 1912.

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Un charnier à St-Dalmas-le-Selvage
FRANCE

Un charnier à St-Dalmas-le-Selvage

par JMS 21 mai 2020

Un charnier à St-Dalmas-le-Selvage relate une pratique d’ inhumation propre à certaines régions de montagne où le sol gèle.

 » En raison notamment d’un climat rigoureux qui interdisait de creuser la terre en hiver dans l’arrière-pays niçois, la pratique des charniers a subsisté jusqu’à la fin du XIXème siècle.

Ainsi, à St-Dalmas-le-Selvage, dans le hameau de Bouzieyas, où le dernier cadavre rejoint la tombe commune, le 2 avril 1893.

Occupant une petite colline située au-dessus des habitations, à un endroit où se dressait l’ancienne église, le charnier a une forme rectangulaire.

Couvrant une surface d’une quinzaine de mètres carrés, des murs l’entourent. Un toit de bois surmonté d’une croix le recouvre.

A l’intérieur, on distingue une ouverture bouchée par une pierre.

La pierre, dégagée, donne accès à une citerne en maçonnerie d’environ trois mètres de profondeur. On y déposait les morts glissés dans un linceul. Ensuite, la pierre était replacée et recouverte avec du plâtre ou de la terre argileuse.

Le 22 mai 1892, le conseil municipal de St-Dalmas-le-Selvage prit une délibération décidant la création d’un cimetière à Bouzieyas et l’usage du charnier disparut. »

Un charnier à St-Dalmas-le-Selvage a été Inspiré par un article de la revue Nice-Histoire n°2 de 1898.

Autrefois, le charnier était aussi en usage sur la commune de Nice.

Ainsi, dans les paroisses de Cimiez et de la Madeleine. De même, dans la paroisse de St-Barthélemy, où deux fosses communes, l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes, ont subsisté jusqu’en 1863.

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Pauline Bonaparte quitte Nice pour rejoindre Napoléon
FRANCE

Pauline Bonaparte quitte Nice pour rejoindre Napoléon

par JMS 21 avril 2020

Pauline Bonaparte quitte Nice pour rejoindre Napoléon à l’île d’Elbe, à bord du navire du chevalier de Lostanges.

Le chevalier repose à Nice.

Au cimetière du Château de Nice, il y a une dalle mortuaire qui porte l’inscription suivante :

« Ci-git M. le Chevalier de Lostanges, contre-amiral, chevalier de Saint-Louis, à l’âge de 18 ans, à la suite du combat célèbre de la « Surveillante » contre le « Chebec » en 1779, estimé, pour sa valeur et ses talents, chéri pour les qualités de son cœur, honoré pour sa bienfaisance. Né au Château de Versailles le 28 novembre 1759 ; décédé à Nice, le 10 novembre 1836. »

Qui était Armand Louis Charles Rose de Lostanges ?

Il convient de corriger, tout d’abord, des erreurs de l’épitaphe.

Le chevalier de Lostanges est bien né à Versailles, mais le 30 novembre 1759.

Officier de la marine royale de Louis XVI, il connait son heure de gloire lors du combat naval d’Ouessant qui oppose les flottes française et anglaise. A bord de la « Surveillante », il participe au combat épique qui l’oppose au navire anglais « Québec » et non pas  » Chebec » et cela le 6 octobre 1779.

Le combat est d’une violence inouïe. 150 marins français meurent sur les 270 de l’équipage.

Le navire anglais prend feu après l’abordage, avant d’exploser. La frégate française, démâtée, doit être prise en remorque pour se mettre à l’abri dans le port de Brest.

Pauline Bonaparte vogue pour rejoindre Napoléon.

Au sein de la marine française, il a terminé sa carrière avec le grade de capitaine de vaisseau.

Il a cependant porté le titre de contre-amiral, mais dans la flotte du roi de Naples, Joachim Murat.

Le chevalier de Lostanges a eu, par ailleurs, le privilège de transporter en 1814 sur son navire, la frégate « Letitia », Pauline Borghese qui souhaitait rejoindre son frère Napoléon à l’ile d’Elbe.

Venue de Nice, elle embarqua à Fréjus pour rejoindre le port de Porto-Ferraio à l’Ile d’Elbe avant de poursuivre vers l’ile d’Ischia dans la baie de Naples.

Cette histoire de Pauline Bonaparte qui quitte Nice pour rejoindre Napoléon à l’île d’Elbe avec l’aide du chevalier de Lostanges est racontée dans le journal « L’Eclaireur de Nice » du 5 novembre 1922.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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