Zola à Cannes est une histoire amusante où il faut savoir distinguer le vraix du faux.
» Un journal, qui passe pour bien informé, annonçait, l’autre jour, la villégiature de Zola à Cannes — fausse nouvelle qu’Hector Trublot a démentie.
Mais, aimant à aller au fond des choses, j’ai fait ma petite enquête.
Il y a deux Zola.
Un vrai et un faux.
Le vrai est l’auteur de l’Assommoir et de la Joie de vivre.
Le faux est un certain M. Zolla (avec deux l) qui, de temps en temps, éprouve un certain plaisir à se faire passer pour l’écrivain.
De temps en temps, ce fumiste offre à ses connaissances des « livres de lui » : Nana, la Curée, Pot-Bouille et, bien entendu, avec dédicace.
Ses connaissances — des dames, généralement — sont très flattées.
Et leurs plus tendres faveurs sont acquises au pseudo romancier. »
Zola à Cannes est un texte découvert dans le journal « Le Cri du peuple » du 15 novembre 1883.