Duel à l’épée à Monaco raconte la rencontre de deux duellistes soucieux de régler un différent par les armes.
Le journal « Le Figaro » écrit dans un entrefilet :
« 31 août 1873. M. Léo Taxil, rédacteur de la Jeune République de Marseille, et M. Chevret se sont battus en duel, hier, à Monaco.
M. Chevret a été blessé au bras droit à la hauteur de l’épaule. »
De son côté, le journal « Le Temps » se montre un peu plus disert et revient sur les causes du duel :
« M. Léo Taxil, rédacteur en chef do n Jeune République, de Marseille, journal suspendu, s’étant trouvé insulté dans une pièce de vers publiée par M. Chevret, lui a envoyé ses témoins, puis, devant les difficultés élevées, s’est livré à des voies de fait envers lui.
Un duel a eu lieu, le 31 août, à Monaco, à la suite de ces événements.
Les témoins déclarent dans leur procès-verbal que dans cette rencontre, M. Léo Taxil ayant, à la seconde passe, tenu son adversaire sous son épée, a fait preuve de peu d’animadversion à son égard.
Ce n’est qu’à la quatrième passe qu’il a blessé M. Chevret au bras droit, à la hauteur de l’épaule.
Les témoins ayant déclaré l’honneur satisfait, le combat a cessé.
L’état du blessé est satisfaisant. »
Dans ses mémoires, Léo Taxil consacre quelques lignes à ce duel :
“Sur le terrain, j’administrai une large estafilade au pauvre Chevret, artiste peintre, plus habile à manier le pinceau que l’arme blanche”.
Duel à l’épée à Monaco est une histoire écrite à partir d’un article du journal « Le Figaro » du 4 septembre 1873, d’un article du journal le « Temps » du 3 septembre 1873 et du livre « Confessions d’un ex-libre-penseur » de Léo Taxil, publié en 1887.