Passion Riviera
LE BLOG DES MEMOIRES DE LA RIVIERA
  • Accueil
  • FRANCE
  • ITALIE
  • MONACO
  • A propos
  • Contact
Etiquette:

exil

Napoléon au Cannet-des-Maures
FRANCE

Napoléon au Cannet-des-Maures

par JMS 2 juin 2025

Napoléon au Cannet-des-Maures est une histoire qui raconte sa halte au château de ce village du département du Var.

« En route vers l’île d’Elbe, escorté par les représentants des puissances étrangères qui avaient décidé de son exil, Napoléon s’était arrêté à l’auberge La Calade dans le village d’Orgon, non loin d’Aix en Provence.

Face à l’hostilité de la population et afin dérouter ceux qui voulaient le tuer, l’Empereur mit l’uniforme du général Kohler avec sa croix de Sainte-Thérèse, le chapeau de voyage du comte de Waldbourg-Truchess, et le manteau du comte Schouvaloff.

Vers minuit, il prit la direction du château de Bouillidou, au Cannet-des-Maures, , où se trouvait sa sœur chérie, la princesse Borghèse, qui y résidait pour sa santé.

Quand Napoléon se présenta au château de Bouillidou, aujourd’hui le Château Colbert, il avait encore l’uniforme autrichien qu’il avait emprunté.

Pauline refusa de l’embrasser tant qu’il ne l’eut pas quitté. La chose faite, elle se jeta dans ses bras et lui proposa de l’accompagner immédiatement jusqu’à file d’Elbe.

Au dîner, l’Empereur raconta à sa sœur les dangers qu’il venait de courir.

Le 27 avril 1814, ils arrivèrent tous ensemble à Saint-Raphaël, où ils trouvèrent le colonel Campbell, avec l’Indomptable, frégate anglaise commandée par le capitaine Thomas Usher.

Le 28, Napoléon s’embarqua à bord de l’Indomptable.

Lorsqu’il arriva à bord, le capitaine Usher ôta son chapeau et s’inclina de la manière la plus respectueuse.

Les voiles étaient déployées, et l’équipage salua Napoléon, à trois reprises, par ses acclamations.

A onze heures du soir, le navire quittait le port de Saint-Raphaël. »

Napoléon au Cannet-des-Maures est un texte découvert dans la revue « Historia » du 5 août 1913.

Cette autre histoire peut aussi vous plaire.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Le baron Haussmann à Nice
FRANCE

Le baron Haussmann à Nice

par JMS 25 mars 2025

Le baron Haussmann à Nice est une histoire qui rappelle que cette personnalité avait une villa sur les hauteurs de la ville.

« Après son brusque renvoi de janvier 1870 par Napoléon III, le baron Haussmann avait, durant quatre mois, vécu hors de la capitale.

Ce n’est point à Cestas qu’il s’était retiré, dans la propriété du pays bordelais que Mme Haussmann avait héritée de ses parents.

Ulcéré, il avait senti la nécessité d’un autre décor.

Sa colère, il était allé la confronter, dans sa villa Mont Boron près de Nice, avec les paysages ardents, le choc de la montagne et de la mer, l’élégance hautaine de la villa qu’en 1867, au temps de sa fortune, qu’il avait accrochée à un flanc de coteau, sur le rivage méditerranéen.

Sur ses indications d’éternel créateur, son architecte avait transformé là un ancien moulin à huile.

C’était une simple maison de deux étages, rehaussée d’une tour. Mais elle représentait une victoire que le célèbre préfet affectionnait.

Les terrasses avaient été conquises par la mine sur 25.000 mètres carrés de rocher.

Dans un horizon gris d’oliviers, l’éclat soudain des roses, des œillets, des narcisses, des mimosas, disposés par le jardinier Jean-Charles Adolphe Alphand, dès l’acquisition du terrain, comme un hommage de Paris.

Des lataniers balançant leurs éventails. Une allée d’orangers à grands frais transplantés de Monaco, et cette allée conduisant au domaine voisin, c’est-à-dire chez son ami le banquier Jules Frémy.

Du sommet, un admirable panorama ; à droite, le port de Nice, la colline du vieux château coupant de son dos sombre la ville étendue, puis, par la brume peu à peu estompée, la baie des Anges, le golfe Jouan, les îles Lérins ; à gauche, des rades aussi, des presqu’îles dont les formes harmonieuses se déroulaient de Villefranche à la rivière de Gênes ; et, en deçà, l’arc des collines, unissant les deux extrémités de la grève.

Il s’était réfugié dans sa villa Mont Boron, le seul cadre qui fût digne de son orgueil et du rang auquel l’avait voué sa carrière.

Pendant des semaines, il s’était replié sur lui-même en ce nid d’aigle. »

Le baron Haussmann à Nice est un texte extrait du livre « Le baron Haussmann » de Georges Laronze, paru en 1932.

Cette histoire devrait aussi vous intéresser.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Le prince de Monaco rencontre Napoléon
FRANCEMONACO

Le prince de Monaco rencontre Napoléon

par JMS 23 juin 2021

Le prince de Monaco rencontre Napoléon imagine un dialogue fantaisiste entre les deux souverains après le débarquement à Golfe-Juan.

RESTAURATION DU PRINCE DE MONACO

« Lorsque Louis XVIII fut rétabli sur le trône de ses pères, Honoré-Gabriel de Monaco alla trouver le nouveau monarque, et lui prouva que la restauration ne pouvait être complète qu’autant qu’elle s’appliquerait à la principauté de Monaco.

Le roi accueillit sa demande, et lui rendit son peuple, qui ne songeait guère à lui. »

Le traité de Paris du 30 mai 1814 confirma cet accord.

Et un jour, le prince Honoré V se mit en route pour aller prendre possession de sa principauté et fit, sur le chemin, une rencontre impromptue au début de mars 1815.

La légende est reprise dans le Journal de Journaux du 2 février 1842 :

 » Mais voilà qu’en arrivant sur le rivage de Cannes, il se rencontra face à face avec le transfuge de l’ile d’Elbe, qui venait reconquérir son bel empire français.

Les deux monarques se pressèrent la main et causèrent amicalement.

– Où allez-vous, demanda Napoléon 1″ à Honoré V !

– Sire, répondit l’altesse, je retourne chez moi faire une restauration.

– C’est inutile, reprit le nouveau débarqué, je vous éviterai cette peine, et je la ferai pour vous.

– Quoi ! votre Majesté songerait à reconquérir mon royaume ?

-Oui, et le mien par-dessus le marché.

– Avec six cents hommes ? L’armée de Monaco est presque aussi nombreuse.

L’ AIGLE DE NAPOLEON VOLE

– Demain, monsieur mon cousin, j’aurai vingt mille soldats. Dans huit jours, quatre cent mille. Mon aigle va voler de clocher en clocher, jusque sur celui de Votre capitale.

– Ainsi donc, je reperdrai mes Etats ?

-J’en ai peur.

– Et je reste chambellan, du moins ?

-Tant qu’il vous plaira.

– J’aurais pourtant bien voulu faire une restauration, ne fût-ce qu’une restauration de trois jours.

– Je vous promets d’en faire une de trois mois.Je vais vous attendre aux Tuileries.

Le prince de Monaco rencontre Napoléon est une fantaisie littéraire à partir du fait véridique que constitue la rencontre de ces deux souverains.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
La vache de Monaco et l'impératrice de Russie
MONACO

La vache de Monaco et l’impératrice de Russie

par JMS 29 octobre 2020

La vache de Monaco et l’impératrice de Russie raconte une anecdote amusante lors d’un voyage en bateau vers Villefranche.

Une vache à bord

Depuis hier, le yacht Sarnitza est mouillé dans les eaux de la rade de Monaco.

On hâte les derniers préparatifs. Les matelots sont tous irréprochables, avec leur pantalon noir, leur vareuse blanche, leur béret blanc bordé de bleu, portant le nom du bâtiment en lettres d’or.

En plein air, au pied, de la passerelle, on a ménagé une sorte d’étable ou d’abri, où se trouve une vache, très étonnée de ne pas être sur la terre ferme. Elle est soignée et gardée en cet endroit, afin de fournir du lait toujours frais pour les cuisines, et spécialement pour le tsarévitch.

Mais voici que la chaloupe amène tour à tour les médecins de la tsarine, son grand chambellan, ses deux dames d’honneur, tous les personnages de sa suite. A la lorgnette, nous apercevons deux voitures qui descendent sur le quai. C’est la tsarine-qui arrive.

Avant de monter dans la chaloupe, elle fait ses adieux au prince de Monaco et à la princesse, ainsi qu’au prince Louis, qui l’ont accompagnée et qui lui remettent un magnifique bouquet de roses. Puis, l’impératrice monte dans le canot et nous le voyons bientôt arriver.

A l’avant, debout, se tient le garde du corps de la tsarine ; un solide moujik à la barbe noire, en costume noir garni de broderies violettes ; puis, au fond, est assise la tsarine, le tsarévitch, la princesse Olga. »

L’impératrice de Russie monte à bord

L’équipage est rangé près de l’escalier. La tsarine est reçue, à son arrivée, par le capitaine et par l’équipage.

« Elle est en noir, tout en noir, dans une robe de laine très simple. Le tsarévitch, qui porte le costume d’officier de marine, avec la casquette blanche, a sa grande capote à boutons d’or jetée sur les épaules.

C’est fini les salutations s’échangent entre l’impératrice et les personnes qui sont là.

Le canon du palais de Monaco salue d’une salve de vingt et un coups, et le yacht Sarnitza gagne lentement le large. Il tourne la pointe de Monaco et va suivre le littoral ; il doit s’arrêter à Villefranche, pour prendre les gens de l’impératrice et ses bagages. »

La vache de Monaco et l’impératrice de Russie est une histoire extraite du journal  » La Presse » du 18 mai 1896.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Victor Hugo sur les pas de Napoléon à Golfe-Juan
FRANCE

Victor Hugo sur les pas de Napoléon à Golfe-Juan

par JMS 18 juin 2020

Victor Hugo sur les pas de Napoléon à Golfe-Juan rappelle la visite que le grand écrivain fît dans cette ville.

Visite de Victor Hugo à Golfe-Juan

 » Petite baie mélancolique et charmante, abritée à l’est par le Cap d’Antibes, dont le phare et la vieille église font une assez belle masse à l’horizon, à l’ouest par le Cap de la Croisette, chargé à sa pointe d’une vieille forteresse, écroulée qui se mêle aux rochers.

Un demi-cercle de hautes croupes vertes entoure le golfe et le ferme aux vents de terre.

Je me suis arrêté à Golfe-Juan.

J’ai contemplé cette mer, qui vient mourir doucement au fond de la baie sur un lit de sable au pied des oliviers et des mûriers et qui a apporté là Napoléon.

Quelques vieilles masures qui ont vu le grand spectacle y sont encore. Elles semblent regarder au loin sur mer si elles ne verront rien venir…

Une felouque, voiles repliées, était amarrée au rivage, à l’endroit même où aborda la chaloupe de l’Empereur…

Napoléon débarque à Golfe-Juan

Il débarqua près de la maison de la Douane, haute bâtisse carrée et blanche qui ressemble à une tour recrépie.

Il déboucha, à deux cents pas de là, sur la route de Cannes, par un petit chemin mal pavé et couvert d’arbres.

Là, il s’assit sous un des oliviers centenaires qui ombragent la route…

Sur un étroit plateau autour duquel la terre a croulé, au bord de la route, il y a deux mûriers.

C’est entre eux qu’il se plaça pour passer en revue le bataillon qui sera dans l’histoire aussi grand que la grande armée.

Puis il se dirigea vers l’ouest, passa près de la vieille batterie basse, traversa les torrents.

Une heure après son débarquement, il entrait dans Cannes…

A quelque distance des deux mûriers, on a construit un cabaret où les soldats viennent boire et dont l’enseigne est presque effacée par la pluie : Au débarquement de l’Empereur… »


Victor Hugo sur les pas de Napoléon à Golfe-Juan se déroule en 1839. Ces passages sont extraits d’un recueil de lettre de Victor Hugo intitulé France-Belgique.

0 FacebookTwitterPinterestEmail

NOS ILLUSTRES

NOS ILLUSTRES

Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

TOUJOURS EN CONTACT

Facebook Twitter Instagram Email

Articles les plus lus

  • 1

    Les moines de Saint-Honorat

  • 2

    Raids barbaresques sur la Riviera

  • 3

    Brève n°6 de Passion Riviera

  • 4

    Prisonniers arabes à Sainte-Marguerite

  • 5

    L’âme du Carnaval de Nice

Catégories

  • FRANCE (1 312)
  • ITALIE (123)
  • MONACO (350)
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Email

Passion Riviera - Le blog des mémoires de la Riviera


Retour en haut de la page
Passion Riviera
  • Accueil
  • FRANCE
  • ITALIE
  • MONACO
  • A propos
  • Contact
Ce blog utilise des cookies pour améliorer votre expérience. En continuant de naviguer sur ce blog, vous acceptez l'utilisation de ces cookies.