La France perd Nice raconte les conséquences du traité de Paris après le départ de Napoléon pour l’île d’Elbe.
» La France envahie, Napoléon est déchu par le Sénat le 3 avril 1814 et est exilé, par les Alliés, sur l’île d’Elbe.
Les vainqueurs discutent à Paris.
On laisse à la France une partie de la Savoie, mais le sort de Nice est encore en discussion.
Une influence personnelle fit pencher la balance en faveur de la maison de Savoie.
Le tsar de Russie Alexandre avait pour aide de camp un officier originaire de Nice, le comte Michaud, qui, après avoir fait partie de l’armée piémontaise jusqu’à l’armistice de Cherasco, était passé alors au service de la Russie, où il était devenu major général.
Il céda aux sollicitations de cet aide de camp de confiance, et, un traité fût signé à Paris le 30 mai 1814.
Et, le 12 juin 1814, un général piémontais, octogénaire et infirme, le commandeur Caquéron d’Osasque, vint, au nom du roi de Sardaigne, remplacer le préfet Dubouchage, qui emporta les sympathies de tous ses anciens administrés. »
La France perd Nice est un texte tiré de la « Revue contemporaine » du 1er janvier 1860.