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La pierre philosophale de Roquebrune
FRANCE

La pierre philosophale de Roquebrune

par JMS 27 septembre 2021

La pierre philosophale de Roquebrune est le dernier épisode de l’aventure de Dunikowski qui affirmait fabriquer de l’or avec du sable.

« Cependant, Dunikowski mène, à Roquebrune, sur la Côte d’Azur une vie très agréable.

Train de vie fastueux pour l’alchimiste de Roquebrune

Lui et sa femme — une jolie Polonaise de 32 ans — donnent des réceptions dans leur villa Mon Caprice.

Leurs quatre enfants — 2 filles et 2 garçons âgés de 3, 5, 7 et 12 ans — suivent les cours d’un établissement privé élégant de Menton.

L’ingénieur possède quatre voitures automobiles et un petit canot automobile le « Clever Boy ».

Dunikowski, en dehors de ses recherches d’or et de radium, fonde une société qui s’appelle La Société de Carburant Universel-Système Z. de Dunikowski .

Son arrestation brusque ne lui a pas permis d’obtenir encore les résultats qu’il espérait dans cette branche de l’activité industrielle, quoique ses collaborateurs affirment que les premières expériences du Système Z. donnaient de beaux espoirs.

Cependant, la Société d’Entreprises Industrielles Finiedus, dont le siège est à Paris, 6, rue de Lisbonne, et le laboratoire Electrotechnique de Neuilly-sur-Seine qui finançaient les expériences d’alchimie radio-électrique de Dunikowski commençaient à manifester quelques craintes.

Certes, Dunikowski avait prouvé qu’alors que d’une tonne de gangue on extrait généralement environ 10 grammes d’or, il pouvait en extraire, lui, grâce aux rayons radio-actifs, de 100 à 300 grammes.

Mais il continuait à refuser de livrer son secret aux sociétés envers lesquelles il s’était engagé, si celles-ci ne lui versaient pas de fortes sommes, plus une importante annuité en sus de sa part sur les bénéfices.

Le secret du faiseur d’or de Roquebrune

Tout lui fut promis, à condition qu’il révélât, ainsi que cela avait été convenu, son fameux secret :

– Donnez d’abord, disait le Polonais, nous verrons ensuite.

– Dites d’abord, répondaient les sociétés, nous verserons après.

Et comme Dunikowski persistait dans son mutisme, la Société Finiedus et le laboratoire Electrotechnique menacèrent de déposer une plainte, menace qu’ils mirent à exécution quand ils surent que Dunikowski s’était mis en rapport à nouveau avec un banquier anglais, M. Gordon Leyth, et qu’il devait expérimenter son invention à Londres au mois de mai. »

La pierre philosophale de Roquebrune et les deux épisodes qui le précède sont des extraits du journal « Paris-midi » du 27 décembre 1931.

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Le faiseur d’or de Roquebrune
FRANCE

Le faiseur d’or de Roquebrune

par JMS 20 septembre 2021

Le faiseur d’or de Roquebrune est la suite de l’aventure de Dunikowski qui affirmait pouvoir fabriquer de l’or avec le sable de la Riviera.

« Mais tandis que l’expérience se poursuit au laboratoire du boulevard de la Plage, le baron Charles van Heutz connaissait la débâcle financière ; sa ruine l’atteint dans sa santé, mais il ne voulut pas abandonner Dunikowski, et il l’amena à Paris pour le présenter à un ingénieur des mines, M. Attali, qui appartenait à d’importantes sociétés financières de recherches scientifiques.

Transmutation du sable en or à Roquebrune

— J’avais entendu parler de Dunikowski, dit M. Attali, dès 1923. Déjà, à ce moment-là, installé à Puteaux, loin de sa famille, il travaillait à l’extraction de l’or. Quelque temps après, on apprit qu’il était retourné dans son pays pour proposer au Président Paderewski d’intéresser le gouvernement polonais à son invention. Ayant échoué, il s’installa à Genève, et c’est de Genève qu’il partit pour Monte-Carlo, où le professeur Muschter le présenta au baron van Heutz. Celui-ci me remit des morceaux d’or extraits, par Dunikowski des terres de Menton.

J’avais appris que les Anglais s’intéressaient à l’invention du Polonais, mais je consultai d’abord quelques savants autorisés, qui furent tous d’avis que l’expérience de Dunikowski était sérieuse. Je persuadai donc des amis à moi de créer une société pour l’exploitation éventuelle de l’invention.

De l’or pour l’alchimiste de Roquebrune

Une banque s’offrit à soutenir l’affaire, mais exigea d’abord des expériences pour contrôler les affirmations de l’ingénieur, expériences qui eurent lieu devant des experts français, comme elles avaient eu lieu devant des experts anglais. De la gangue fut déposée dans des enveloppes cachetées, et Dunikowski la rendit contenant des parcelles d’or. La Société, dès lors, n’avait plus aucune raison d’hésiter et elle signa un contrat avec Dunikowski.

Celui-ci s’était engagé à livrer le secret de son invention, mais au moment de s’exécuter, il s’y refusa, prétendant que ses intérêts n’étaient pas suffisamment garantis.

La banque se réservait 43 % des bénéfices éventuels et laissait 57 % à la Société. Celle-ci abandonnait 25 % à Dunikowski, mais l’ingénieur protesta, disant qu’il devait partager la somme qui lui reviendrait avec un associé. C’était son affaire et non la nôtre et nous n’avions point à connaître le professeur Muschter, dont il ne nous avait pas parlé jusqu’ici.

Sur ces entrefaites, le baron Charles van Heutz mourut dans une clinique de Neuilly-sur-Seine. »

Le faiseur d’or de Roquebrune a une fin qui s’intitule La pierre philosophale de Roquebrune.

A suivre.

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Un alchimiste à Roquebrune
FRANCE

Un alchimiste à Roquebrune

par JMS 13 septembre 2021

Un alchimiste à Roquebrune raconte l’incroyable aventure de Dunikowski qui affirmait pouvoir fabriquer de l’or avec le sable de la Riviera.

« Nous avons vu hier que Dunikowski avait installé à Roquebrune-Cap-Martin un magnifique laboratoire pour fabriquer de l’or, après avoir mené à Monte-Carlo — tour à tour travaillant à l’Institut océanographique, puis fabriquant des « jetons inimitables » pour le Casino — une existence assez aventureuse.

Nicolas Flamel à Roquebrune

Le voici à Roquebrune, commandité pai le baron Charles van Heutz, ami et compatriote de son associé, le professeur hollandais Muschter.

Le baron van Heutz avait donné à Dunikowski 1.500.000 francs, qui lui permirent de doter son atelier de tous les derniers perfectionnements de la science moderne.

Le secret de Dunikowski dévoilé par son principal collaborateur, M. Mathieu Giorgini, nous explique en quoi consistent les travaux de fabrication d’or de son patron.

Le sable était tiré d’une carrière de Menton, exploitée par un polonais, M. Proschaska.

On le laminait d’abord, dit M. Giorgini, sur des plateaux rotatifs de cuivre parcourus par un courant électrique. En même temps, le sable était exposé à l’effet de rayons ultra-violets obtenus par des lampes à vapeur de mercure et à des courants présentés par des condensateurs au-dessus des plateaux de cuivre. Ils se répercutaient par étincellement sur la matière, grâce à une marche réglable procurant des étincelles de self induction. Tous ces courants de nature diverses, alternatifs et statiques, étaient obtenus par des appareils transformateurs d’électricité, qui permettaient de transformer ainsi du 5.000 volts en 120.000 volts.

Le grand œuvre à Roquebrune

Mais tout le secret de la fabrication consiste à faire parcourir ensuite, par un courant spécial, des tubes contenant le sable ainsi traité, en même temps que des matières diverses, pour la plupart radio-actives. C’était, par l’effet du radium, le moment le plus dangereux de l’expérience.

Puis on prenait le résidu, on le portait dans des fours spéciaux chauffés au mazout, à une température moyenne de 1.400 degrés. On nettoyait à l’acide sulfurique et on obtenait de petits lingots d’or récupérés par un lavage au mercure et une oxydation ultérieure.

En résumé, toutes ces opérations permettaient le vieillissement prématuré du sable traité qui contient, à sa base, le métal précieux.

Si M. Giorgini confirme ainsi les résultats obtenus par M. Dunikowski, ce n’est point par amitié pour l’homme, ni par reconnaissance pour le patron ; on lui doit, en effet, plus de 30.000 francs de salaires et de fourniture d’appareils qu’il réclame car la voie des tribunaux !

Un alchimiste à Roquebrune à une suite qui s’intitule Le faiseur d’or de Roquebrune.

A suivre.

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