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Les détrousseurs de Tourves
FRANCE

Les détrousseurs de Tourves

par JMS 26 juin 2025

Les détrousseurs de Tourves est un récit qui relate les agissements coupables d’une bande de bandits de grand chemin.

 » C’était pendant la soirée du 19, le nommé Bourrelly, voiturier, demeurant au quartier de Saint-Antoine, banlieue de Marseille, était parti de Saint-Maximin, dans l’après-midi, avec un chargement de futailles vides.

Arrivé à Ristaud, sur la commune de Tourves, dans le département du Var, un individu s’élança brusquement d’un taillis, dans lequel il se tenait caché et se plaça en face du sieur Bourrelly, qu’il coucha en joue avec un fusil double.

Afin de n’être pas reconnu, le mystérieux personnage avait eu soin de cacher une partie de son visage au moyen de sa veste, qui lui tenait lieu de capuchon.

Une fois ces précautions prises, le brigand jeta au voiturier les mots sacramentels : la bourse ou la vie !

Cette attitude menaçante vint encore se compliquer avec d’autres fusils braqués sur Bourrelly par deux autres individus qui se tenaient cachés derrière un buisson épais.

En présente de cette menace et de ces armes prêtes à faire feu, l’infortuné voiturier dut renoncer à toute résistance, et prenant un sac contenant une somme de 25 francs, qu’il avait sur lui, il le lança aux pieds de l’homme qui se tenait debout à quelques pas.

Mais poussant plus loin leurs exigences, les voleurs firent injonction à la victime de ce guet-apens d’avoir à exhiber ses poches.

Ce dernier acte, qui n’amena du reste aucun résultat, ayant été accompli, ces misérables voulurent bien permettre au sieur Bourrelly de continuer tranquillement sa route. »

Les détrousseurs de Tourves est un texte tiré du journal « Le Petit journal » du 2 février 1864.

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Naufrage devant le port de Nice
FRANCE

Naufrage devant le port de Nice

par JMS 6 juin 2025

Naufrage devant le port de Nice est un récit qui raconte une régate chahutée par un vent violent.

 » Vous souvient-il de l’époque lointaine où les yachts de Marseille et leurs hardis équipages venaient prendre part à nos régates ?

L’aspect du port de Nice était d’une extraordinaire originalité !

Les Marseillais à Nice

En face l’hôtel de la Marine, les eaux disparaissaient sous ces radeaux, gréés en houaris, avec lesquels les « canotiers marseillais » accomplissaient les plus étonnantes prouesses.

Sur le quai bouillaient, dans des marmites culottées, de succulentes soupes au poisson et à l’ail, qui parfumaient tout le quartier, tandis que des lazzis, des cris, et de gais appels se croisaient dans les airs, en cette langue de Mistral si imagée, qui se plie avec tant de souplesse aux caprices de l’esprit facétieux.

D’énormes yachts sortaient majestueusement du port, derrière leurs remorqueurs et des grappes de matelots s’affalaient le long des mâts, avec les drisses, pendant que d’autres bordaient les grandes voiles, sur leurs longues baumes, en chantant le hisse oh! des appareillages.

C’était du temps de Phare d’Alcyon et autres fins voiliers, alors que ce bon M. Olive, de Marseille, le vainqueur des vainqueurs, venait chanter, le soir, au Club Nautique « La Lisette », de Bérenger, aux applaudissements enthousiastes des coureurs.

Le vieux marin venait de Marseille pour chaque régate, à bord de son houari, dont l’installation intérieure ne consistait guère qu’en deux ou trois planches formant étagères.

Sur l’une d’elles, parmi les voiles de rechange, les poulies, les cordages, les sacs et les valises de l’équipage, était posée la boîte, recouverte de toile goudronnée, contenant le chapeau haut de forme, cher au cœur de l’excellent homme.

Chapeau sur la tête

Quand arrivait la saison des régates, le vieux racer était nettoyé, peint en vert, ou en bleu, avec un beau liston plus foncé, et on le lançait sur la mer et bientôt de nouvelles victoires venaient augmenter encore l’immense collection de médailles et de diplômes que possédait M. Olive.

Un jour cependant, le yacht se faisant vieux, ainsi que son sympathique propriétaire, la guigne survint…

Je vois encore le ciel sombre, de gros nuages noirs, un grain du diable sur une mer fumeuse, blanche d’écume, quoique peu creusée…

A bord de Flamberge nous courions sur la ligne d’arrivée, après le virage de la bouée du port. Le Phare était en tète ; nous étions quatrième, il n’y avait que trois prix, quand, soudain, par le travers de Rauba-Capeu, emportés par la rafale, nous passâmes, avec une vertigineuse vitesse, à côté du célèbre coureur, démâté, rasé comme un ponton.

M. Olive, debout à l’avant de l’épave, venait de camper sur sa tête le chapeau haut de forme, sauvé des eaux qui avaient envahi le petit navire.

Redressant sa haute taille, les bras croisés, triste, mais digne, il contemplait le désastre, tandis que le soleil, à l’horizon trouant les nuages moins épais, lançait des rayons verts et rouges sur la mer et le naufragé.

Du coup nous eûmes le troisième prix ! Mais ce fut une des dernières courses de M. Olive el, il ne vint jamais plus, au punch des régates, nous chanter « La Lisette »… »

Naufrage devant le port de Nice est un texte repêché dans la revue « Yachting gazette » de 1901.

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Le roi des Belges sur la Côte d'Azur
FRANCE

Le roi des Belges sur la Côte d’Azur

par JMS 6 juin 2024

Le roi des Belges sur la Côte d’Azur est un récit qui raconte l’affairisme de ce souverain.

 » Nizza-la-Bella, comme ils disent, les chroniqueurs.

Les rois et les reines aussi ont fêté, à leur façon, cette ville d’amour et ses alentours.

La lourde Victoria, — the old Queen — promenait, tous les hivers, son âne et, Léopold II , qui était le roi des Belges, y réalisa de bonnes affaires.

Et il y a toujours, ici, de bonnes affaires qui se présentent, puisque ce qui vient de la flûte s’en va tôt ou tard par le tambour.

Si la Reine-Éternelle, chipotière, s’en tenait à sa liste civile, Léopold lui, avisé et rapace, achetait du terrain partout.

Tapi dans sa fausse bonhomie, au milieu du cap Ferrat, ses rabatteurs informaient le roi des terrains à vendre ; et, aussitôt, il prenait ses lunettes, et tout en caressant sa soyeuse barbe, il mettait enchère.

Retors, malin, rusé, cruel et fourbe, quand il le fallait, on ne lui arrachait jamais le morceau sur lequel il avait abattu sa main délicatement velue.

Son cœur était un comptoir bien organisé, divisé en petites cases contenant le détail de ses opérations en France, au Congo et en Belgique.

Ailleurs, c’étaient des hommes de paille qui opéraient.

Ce Roi-là donnait, à qui le voyait, irrésistiblement, le goût des marchés. »

Le roi des Belges sur la Côte d’Azur est un extrait du livre « La terre frottée d’ail » de Gustave Coquiot, publié en 1926.

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