Le roi des Belges joue les monte-en-l’air à Antibes raconte comment le souverain s’est retrouvé enfermé dans une propriété qu’il visitait.
« Au retour d’une visite au Cap d’Antibes, chez l’homme politique français Pierre Waldek-Rousseau, le roi des Belges, Léopold II, qui chemine en direction de la gare avec son escorte, longe les murs d’une grande propriété qui paraît abandonnée.
Apprenant qu’elle appartient à un anglais qui n’y vient jamais, il demande que l’on appelle le jardinier pour la visiter.
Ce dernier étant introuvable et la grille du portail étant ouverte, le roi s’introduit dans la propriété et la visite de long en large, la trouvant fort à son goût.
Mais, au retour, la grille est refermée à clé.
Le temps presse car l’heure du train approche. Que faire ?
Quelqu’un aperçoit un hangar, s’y rend et revient en portant une échelle.
Elle est appliquée contre le mur de la propriété et le roi des Belges, tel un monte-en l’air, grimpe les barreaux de l’échelle pour se retrouver juché au sommet du mur.
De là, on fait la courte échelle au roi pour lui permettre de rejoindre la rue. Et tout le monde se précipite vers la gare pour prendre le train.
Léopold II, qui avait de la suite dans les idées, devait quelques années plus tard acquérir ladite propriété. »
Le roi des Belges joue les monte-en-l’air à Antibes les monte-en-l’air à Antibes est Inspiré par le livre « Leurs Majestés » de Xavier Paoli.