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L'ancienne cathédrale de Nice
FRANCE

L’ancienne cathédrale de Nice

par JMS 21 février 2023

L’ancienne cathédrale de Nice est un récit qui évoque cette le sort de cette église qui se trouvait dans la citadelle de la cité.

 » En 1691, lors du siège de Nice par Catinat, une bombe étant tombée sur le donjon du château pénétra dans la poudrière et fit sauter la plus grande partie des constructions.

L’ancienne cathédrale de Nice, qui était devenue en 1518 une simple église, fut renversée de fond en comble.

Sainte-Marie de l’Assomption ou de la platea, c’est ainsi qu’on désignait la plate-forme où elle était située.

Construite au IVe siècle, cette église a été plusieurs fois détruite et reconstruite à la même place.

On retrouve toujours les traces de la reconstruction qui eut lieu au XIIe siècle.

L’église se composait de trois nefs, qui se terminaient par des absides circulaires.

Elle avait 40 mètres de long ; la largeur de la nef principale était de 9 mètres, celle des nefs latérales n’était que de 6 mètres.

De nombreux débris de pierres taillées gisent sur le sol, ainsi que d’antiques projectiles.

Ces derniers roulent aujourd’hui sous les sabots des biches enfermées dans l’enceinte des ruines, où elles se livrent à tous leurs ébats en compagnie de deux chèvres naines et d’une légion de coqs et de poules. »

L’ancienne cathédrale de Nice est un extrait du livre « Promenades d’un curieux dans Nice » de François Brun, publié en 1894.

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Auguste fait carrière à La Turbie
FRANCE

Auguste fait carrière à La Turbie

par JMS 4 juillet 2022

Auguste fait carrière à La Turbie est un article qui raconte comment la tour romaine qui couronne la ville a été dépouillée au cours du temps.


 » La Turbie, qui fut jusqu’au milieu du Moyen Âge la frontière de la Provence et de la Ligurie, de la France et de l’Italie.


L’empereur romain Auguste éleva sur le socle gigantesque de son rocher le trophée consacrant le souvenir de sa victoire sur les peuplades liguriennes.


La tour monumentale qu’il y fit construire et qui donna son nom à la Turbie a, depuis, servi de carrière.


De ses débris on bâtit, en 1080, l’église de Monaco. Les Génois prirent ses revêtements de marbre pour en décorer leurs palais et les Niçois pour en embellir leur cathédrale. Enfin, les paysans prirent ses pierres pour réparer leurs demeures.


La vieille ruine décharnée dont les pans de muraille se dressent à l’horizon et dominent les jardins de Monte Carlo fait, entre ce qui fut et ce qui est, un saisissant contraste.


Au nord-ouest de La Turbie, le mont Agel se dresse au-dessus de la plage et de la rade d’Hercules Monaecus, aujourd’hui Monaco. »


Auguste fait carrière à La Turbie est un texte issu du livre « Nouvelle géographie moderne des cinq parties du monde » de Charles de Varigny, publié au XIXème siècle.

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La mer mange la terre à Nice
FRANCE

La mer mange la terre à Nice

par JMS 17 mai 2021

La mer mange la terre à Nice rappelle que l’érosion est un phénomène naturel qui existe depuis longtemps.

La terre érodée par la mer

 » Au fond de l’anse de Saint-Jean existe un récif connu sous le nom de Peira-Fourniga.

Tous les pécheurs qui l’habitent attestent que la mer empiète depuis longtemps sur ce massif, et que l’onde marine recouvre maintenant un long espace de terrain où jadis la culture des oliviers et des caroubiers était en pleine vigueur.

Beaulieu offre sur ses bords le même phénomène, et la mer continue à détruire le récif jadis élevé en digue et en talus.

Toutes les grottes sises dans le calcaire compacte de la partie méridionale du Mont Boron sur le rivage de la mer étaient naguère à sec et l’on s’y rendait facilement par terre. Maintenant elles se trouvent toutes recouvertes par les eaux de la mer.

Sur le bord oriental, entre le port de Nice et le pied de la montagne de Mont Boron, dans l’endroit appelé le Lazaret, un enfoncement se forme depuis vingt-cinq années, et s’accroît à vue d’œil.

Des vestiges sous la mer

D’anciennes murailles construites pour des enclos voisins sont maintenant renversées dans la mer, et recouvertes en certaines parties par les eaux à peu de profondeur, tandis que d’autres parties offrent encore leur surface à la superficie.

Pendant la construction du port de Nice, des restes de canaux assez bien conservés furent trouvés dans des endroits beaucoup inférieurs au niveau des eaux marines d’alors, lesquelles n’ont fait ensuite que se relever davantage.

Vers l’embouchure du Var, sur le coin de la terre ferme du côté de Nice, était une habitation qui, peu à peu a été submergée, et a fini par disparaître totalement. Des marins assurent même que les restes se voient sous l’eau, pendant le calme d’été.

Près d’Antibes même, entre le port et le fort Carré, des ruines de vieilles bâtisses et de gros massifs de maçonnerie qu’on croit d’anciens tombeaux sont couverts par les eaux, et on les revoit encore dans les basses marées. »

La mer mange la terre à Nice est un extrait du livre  » Histoire naturelle des principales productions de l’Europe méridionale  » d’Antoine Risso, édité en… 1826.

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Castillon au-dessus de Menton
FRANCE

Castillon au-dessus de Menton

par JMS 7 janvier 2021

Castillon au-dessus de Menton décrit ce village pittoresque construit dans le roc et perdu au milieu des champs d’oliviers.

Au sommet des collines qui dominent les vallées de Menton apparaissent, noyés dans les oliviers, des villages singulièrement pittoresques.

De loin, ces villages sont charmants.

De près, ils ne plaisent qu’aux amateurs de ruelles sombres et de maisons délabrées.

Le plus curieux de tous, aux environs de Menton, est Castillon.

Construit sur un rocher, ou plutôt dans un rocher très élevé, l’étage supérieur des maisons est à la hauteur de la place et des rues.

Le reste est enfoui dans le roc.

On descend à travers d’invraisemblables escaliers de pierre.

On pénètre ainsi dans des pièces étroites, sans ouvertures, où bêtes et gens demeurent et dorment côte à côte.

D’autres fois, au contraire, une maison est bâtie sur un fragment du rocher qui surplombe le village, en sorte qu’elle commence à la hauteur du toit de toutes les autres. »

Cette description de Castillon au-dessus de Menton est issue du livre « Les stations d’hiver de la Méditerranée » de Gabriel Charmes, publié en …1885

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Promenade à Eze
FRANCE

Promenade à Eze

par JMS 1 décembre 2020

Promenade à Eze est un récit emprunté à Victorien Sardou qui vante le charme de ce village de la Riviera française.

Promenade en calèche vers Eze


Un jour, de grand soleil, partez de Nice en voiture, entre neuf et dix heures du matin, et emportez votre déjeuner.


Prenez alors la route de la Corniche.


A un moment, vous apercevez, sur un piton qui domine la mer, l’Eze des Sarrasins que vous allez visiter.


La route qui conduit vers le village se détache alors de la Corniche sur la droite.


Le cocher vous dira qu’elle n’est pas praticable en voiture. N’en croyez rien.


Elle pourrait être meilleure, mais la voiture s’y engagera sans difficulté et vous épargnera une demi-heure de marche.


Ici, première surprise!


De loin, Eze vous paraissait nu, sans végétation, de la couleur du roc où il s’assoit, et comme un grand tas de cendres.


Vous quittez à peine la Corniche, et les amandiers, les pêchers en fleurs, le feuillage épais et gras des caroubiers, le gris argenté des oliviers, l’herbe verte et drue des prairies reposent vos yeux fatigués par la blancheur de la route.


Un ruisseau bondit joyeusement de roche en roche, se frayant un chemin jusqu’à la mer.


Aussi, vous pouvez choisir là votre place pour déjeunera l’ombre.

Eze tombe à pic


Puis, gagnez le village qui s’offre à vous sous le fier aspect d’une forteresse imprenable.


Rampes d’accès, murs d’enceinte, habitations, tout est taillé, construit dans le roc, et fait corps avec lui, au point que l’on ne distingue plus le travail de la nature de celui de l’homme.

Ne comptez d’ailleurs pour vous orienter que sur vous-même.


Le village est désert, c’est à peine si, entre deux pans de murs, quelque vieille femme apparaîtra, comme oubliée volontairement par les Sarrasins.

Deux ou trois enfants en guenilles vous suivront curieusement, et vous offriront leurs maigres bouquets.


Le silence est profond, l’horizon aveuglant, la chaleur implacable.


Reposez-vous sur la place de l’église, puis abandonnez la voiture qui reprendra la route de la Corniche avec ceux qui craignent la fatigue, et vous, qui êtes un bon marcheur, suivez le sentier de chèvres, qui relie le village à la station du chemin de fer.


C’est une descente à pic, de trois quarts d’heure.


Vous ne la regretterez pas et, par le train venu de Monaco, vous rentrerez à Nice avec beaucoup d’appétit, un peu de lassitude dans les genoux, et le souvenir d’une excursion charmante.


Promenade à Eze est un écrit de l’auteur dramatique Victorien Sardou. Sa publication remonte à 1884, dans un supplément du journal « Le Figaro ».

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Massacre à Eze
FRANCE

Massacre à Eze

par JMS 2 avril 2020

Massacre à Eze emprunte la plume de l’auteur dramatique Victorien Sardou pour raconter l’attaque du village.


 » Occupé longtemps par les Sarrasins, établis sur toute la côte, de Villefranche à la mer d’Eze, ce piton, vrai nid de pirates, défiait toute surprise.


Il fut pris pourtant, au Xème siècle, quand la Provence fut purgée de ces Barbaresques.


Cinq cents ans plus tard, Barberousse, assiégeait Nice.


Il avait là une vieille injure à venger.


Barberousse détacha sur Eze une troupe de forcenés qui, malgré les sentiers coupés, les arbres abattus, les quartiers de roc roulant sur leurs têtes, grimpèrent jusqu’au rempart, forcèrent les portes et massacrèrent tous les habitants.


Cependant, il semble que ce désastre soit d’hier, tant ce pauvre village a l’air dévasté.


Le temps a été pour lui aussi cruel que les Sarrasins. Tout est ruiné.


L’agave plante sa hampe dans les créneaux crevassés. Le figuier tord ses noeuds dans les parapets disjoints qu’il fait éclater.


La végétation hâte partout la fin du peu qui subsiste.


Vous ne franchirez pas la porte des Mores sans vous représenter le terrible carnage qui eut lieu à cette place.


Il y a là une citerne qui dut boire le sang jusqu’à déborder.


De gradin en gradin, vous atteindrez péniblement la plate-forme.


Là, sur le roc tout plat, était le logis seigneurial. Il n’en reste plus qu’un fragment de voûte en cul-de-four.


Mais quelle vue! « 


Massacre à Eze est un récit de Victorien Sardou, paru dans un supplément du journal « Le Figaro » de 1884.

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Brève n°25 de Passion Riviera
FRANCE

Brève n°25 de Passion Riviera

par JMS 25 novembre 2019

Brève n°25 de Passion Riviera révèle de courts fragments de l’histoire de la Riviera et de ses habitants au cours du temps.

« Les Romains fortifièrent Antibes, lui donnèrent un cirque, dont quelques vestiges existaient encore dernièrement à la porte de France, avant les travaux de terrassement du chemin de fer.

On voit encore aujourd’hui, en 1864, de nombreux vestiges des fortifications romaines derrière le château de Place, ancien château féodal des Grimaldi, racheté par Henri IV, et derrière l’église paroissiale. »

Extrait du livre  » Du choix d’une station d’hiver  » d’Antonin Bergeret 1864.

Brève n°25 de Passion Riviera espère vous donner envie de consulter régulièrement le blog Passion Riviera.

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Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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