La belle plage d’Alassio est un article qui décrit l’expansion de cette ville avec l’arrivée d’une colonie étrangère venue y passer l’hiver.
” Depuis San Remo, la voie ferrée suit la côte, traversant en premier lieu la vallée de Taggia, puis la ville importante de Porto Maurizio, avant d’aborder Oneglia et la plage coquette de Diana Marina qui va devenir une ville d’hiver. Les palmiers ne sont pas rares dans la région.
Alassio est en progrès notable depuis 15 ans. La ville est toute en longueur.
La rue principale est proprement bâtie. Les petites rues vont à la mer. La route de voiture en fait le tour.
Le Grand hôtel se présente bien au centre de la plage ; sa façade et ses terrasses ont vue sur la mer. A l’intérieur, il y a une vaste salle à manger, de grandes chambres pour une centaine de personnes de la colonie étrangère. La pension est de 8 à 10 francs.
A quelque distance, également sur la plage, l’hôtel Victoria, plus petit, a des persiennes bleues.
On peut également se loger dans plusieurs villas perdues dans la verdure des coteaux.
La belle plage d’Alassio, d’un kilomètre de long, est en pente douce avec un sable très fin. Le bain de mer est suivi pendant l’été où arrivent les Italiens.
Albenga est à petite distance. Finale est réputée pour la culture de l’oranger. Cette partie de la côte ligurienne jouit encore de l’abri élevé dû à la jonction de l’Apennin avec les hautes Alpes.”
La belle plage d’Alassio est un récit tiré du livre “Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne” du docteur Auguste Labat, publié en 1898.
Cet épisode a une suite intitulée “Gênes est une ville animée“