Vivre au crochet à Nice est un récit qui raconte un vol au Musée Masséna.
” La nuit dernière, devant le Musée Masséna, un chauffeur de taxi entendit un bruit de vitres brisées.
Il prévint le gardien du musée qui appela la police.
Quelques instants plus tard, dans les jardins de la villa, ce gardien et des agents découvraient, près du grand portail, un homme blessé, qui fut conduit à l’hôpital Saint-Roch.
Les policiers trouvèrent, dans les jardins de la villa Masséna, une échelle de corde, un crochet de fer et un revolver automatique de 7,65.
Enfin, dans l’allée, ils ramassaient une musette qui contenait des boucles d’oreilles en or, des pendentifs ornés de brillants, des médaillons historiques et les clés de la villa.
Au total : un butin de 20 millions de francs environ.
Il semble que le coup était préparé de longue date.
Vers 4 heures, ayant hissé leur crochet préparé spécialement aux dimensions du rebord du balcon, les cambrioleurs avaient suspendu une échelle de corde au crochet et s’introduisirent au premier étage die la villa.
Tout s’était passé parfaitement lorsque le crochet glissa alors que Jean Carrié s’apprêtait à redescendre du balcon.
Et c’est ainsi qu’il se cassa la jambe.
Carrié est un repris de justice. Ses complices ont également été arrêtés.”
Vivre au crochet à Nice est un texte trouvé dans le journal “Libération” du 9 mai 1949.