Auguste à Nice
Auguste à Nice est un récit qui raconte comment les ruines du Trophée de La Turbie ont été pillées.
» Après la chute de l’Empire Romain, à l’époque des invasions barbares, le trophée d’Auguste, à La Turbie, fut en partie détruit.
Au XIVème siècle, une grande tour à créneaux fut construite au centre même des ruines ; elle servit au Moyen Age, de forteresse.
A la fin du XVII° siècle, le Maréchal de Berwick fit miner cette tour dont une moitié seule s’écroula ; l’autre partie se dresse encore au-dessus du col de la Turbie.
Ces ruines ont été longtemps considérées comme une immense carrière d’où l’on a, pendant dix siècles, tiré de magnifiques blocs de pierre et de marbre qui ont servi à élever et à orner un grand nombre d’édifices des pays environnants.
Le maître-autel de la vieille cathédrale de Nice qui s’élevait sur le haut plateau du château et qui fut détruite en 1691, était décoré de beaux marbres enlevés au trophée d’Auguste. »
Auguste à Nice est un texte extrait du livre « Au pays des enchantements » de Gustave Simons, édité en 1893.