Le prince de Monaco achète Menton est un texte qui raconte comment la ville est devenue une partie intégrante de la principauté.
« Charles le Grand, Prince de Monaco, acheta d’Emmanuel Vento les droits de juridiction que cette famille possédait sur Menton, mais ce fief était si morcelé que des fractions en restaient encore aux Lascaris, aux ducs de Savoie et à une famille génoise, les Del Caretto.
Au XVIème siècle seulement, le Prince de Monaco acquit la totalité des droits sur cette ville.
Ainsi fut constitué l’ancienne Principauté de Monaco, s’étendant des Salines au Pont Saint-Louis, qui occupait une superficie de huit milles carrés et cinq-sixième de mille.
La première église fut édifiée en 1351, et la nouvelle en 1672.
Le château détruit dans les agitations continuelles qu’entretenaient ici les luttes des Guelfes et des Gibelins, fût rebâti en 1504, par le prince Jean de Monaco.
Ce prince en couvrit les frais grâce à la part de butin qui lui avait été alloué par le roi de France Louis XII , après ses campagnes d’Italie ; c’est ce que rappelait une inscription placée au-dessus de la chapelle du château.
La Révolution passa son niveau sur tous ces pays, supprimant tous les pouvoirs anciens, mais en 1814, au traité qui reconstitua l’Europe, la principauté de Monaco fut rétablie dans ses limites primitives par une annotation spéciale de Talleyrand. »
Le prince de Monaco achète Menton est un texte extrait du journal “La semaine niçoise” du 1er janvier 1903, d’après un livre de Philippe Casimir.
Cet article se prolonge avec l’épisode « Menton est une ville libre ».