Promenades au Cap d’Antibes est une histoire qui raconte les charmes de ce bel endroit de la Côte d’Azur à la fin du XIXème siècle.
« Le Cap d’Antibes, avec ses sites accidentés, offre au touriste des charmes nombreux, que des promenades fréquentes n’épuiseront jamais.
Nature au Cap d’Antibes
Visitez la Garoupe, au versant méridional de Notre-Dame, le quartier des Nielles, du Croûton, à l’ouest, vous serez surpris des soubresauts de ces terrain calcaires, où l’on découvre, comme au Plan de l’Îlette, à la pointe même du Cap, des incrustations curieuses de coquillages antédiluviens.
Au Plan de l’Ilette s’élève un petit phare à feu de couleur.
Non loin est la redoute Graillon avec sa tour et ses batteries tournantes braquées sur le golfe Juan.
De là, on est en face des îles de Sainte-Marguerite et de Saint-Honorat de Lérins.
A côté apparaît le splendide Grand-Hôtel, appelé jadis Villa-Soleil par ses premiers fondateurs, qui le destinaient aux artistes malades et fatigués, mais qui n’a pas eu le succès désiré.
Villas du Cap d’Antibes
Puis sont disséminées la villa des Chênes-Verts, la villa Close-Brookes, la villa Eilenroc, l’hôtel Bellevue, la villa Barberey.
Ensuite, il y a la villa Thuret, au grand parc botanique garni d’arbres el de plantes exotiques venus des cinq parties du monde, la villa Notre-Dame, avec ses plantations séculaires, ses allées capricieuses.
Vient alors la villa Marie-Thérèse, d’où j’écris ces lignes, et que mon regretté mari avait entourée de tous tes agréments possibles, en lui donnant un cachet d’aristocratie anglaise qui frappe le regard des amateurs.
Vous poursuivrez avec la villa Riouffe, si gracieusement assise sur le penchant des rochers du Crouton, au bord de la mer, la villa Aimable, qui porte bien son nom, la villa Garbe, récemment construite avec autant de goût que d’élégance, la villa Aussel, la villa Aubernon, la Pinède Agard, avec son grand parc et set pins parasols, la villa Diniol, et une infinité d’autres constructions d’un ordre secondaire. »
Promenades au Cap d’Antibes est un texte de la comtesse de Coote figurant dans la revue « La Province », paru en juillet 1883.