Prophétie de Nostradamus sur Monaco est un article consacré à une prédiction du célèbre docteur.
» C’est au Mirador que, le 13 novembre 1641, se produisit l’acte décisif qui délivra Monaco de la domination espagnole, établie depuis 1525.
L’Espagne n’acquittait pas les charges financières consenties lorsque les Grimaldi avaient placé Monaco sous son protectorat.
Départ des Espagnols
La garnison espagnole traitait la Principauté en pays conquis.
Le prince Honoré résolut de secouer ce joug.
Très secrètement se trama le complot auquel adhérèrent avec joie tous les Monégasques et les Mentonnais.
Le soir du 13 novembre, les habitants se rendaient à l’église pour une neuvaine organisée par le curé Pachiero en vue de faciliter le complot.
A la faveur du mouvement créé ainsi dans la rue, les conjurés purent évoluer sans éveiller les soupçons.
Trois troupes furent formées.
Soudain, l’une attaqua les gardes espagnols du palais ; l’autre, commandée par le prince héritier, attaqua le quartier espagnol de Serravalle, et la troisième, commandée par le prince lui-même, vint assaillir le poste principal de Mirador qui fermait la ville.
Les Espagnols furent surpris, mais résistèrent.
Le poste de Mirador était commandé par un vieil officier qui tint avec courage.
Huit espagnols furent tués ; soixante-six blessés ; le reste mit bas les armes.
Le prince fit ouvrir la porte et deux cents Mentonnais, conduits par de Monléon, qui s’étaient tenus cachés au pied du rocher, vinrent renforcer les Monégasques.
Les postes espagnols du Palais et de Serravalle durent se rendre.
Entrée des Français
Un feu fut allumé sur la pointe de Monaco, pour avertir un petit bâtiment français qui se tenait derrière le Cap d’Ail attendant les événements.
Les troupes françaises, envoyées d’Antibes, entrèrent dans la place le 18 novembre.
Les Espagnols défilèrent sans armes et s’embarquèrent sur des felouques,
Ainsi prit fin la domination espagnole qui avait duré cent seize ans, de 1525 à 1641.
Ou y vit la réalisation d’une prophétie de Michel Nostradamus :
Dedans Monaco le coq sera reçu, Faiblesse à l’aigle et force au coq naîtra. «
Prophétie de Nostradamus sur Monaco est un texte découvert dans le journal « La Semaine niçoise » du 29 juin 1902.