Réveillon de guerre à Nice est un entrefilet paru dans la presse qui raconte des fêtes vécues avec retenue.
» Nice a été un peu plus favorisé que Paris. La capitale n’a pu réveillonner après 22 h. 30, en raison du couvre-feu imposé par la guerre.
A Nice, la Noël a été fêté plus tard, mais d’ailleurs avec une parfaite retenue.
Le traditionnel cachafuec ne présente aucun caractère de ripaille rabelaisienne, puisqu’il consiste en un strict repas maigre dont les mets principaux et obligatoires sont la « tourta cauda », le « cardon », l’ « asebic » arrosé de Bellet rosé ou de Piquant montelègne.
Après la messe de minuit et jusqu’à 3 heures du matin, Nice a donc réveillonné en sourdine… sinon à bouche fermée. »
Réveillon de guerre à Nice est un texte paru dans le journal « Excelsior » du 27 décembre 1915.