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Alassio

La belle plage d'Alassio
FRANCE

La belle plage d’Alassio

par JMS 19 décembre 2022

La belle plage d’Alassio est un article qui décrit l’expansion de cette ville avec l’arrivée d’une colonie étrangère venue y passer l’hiver.

 » Depuis San Remo, la voie ferrée suit la côte, traversant en premier lieu la vallée de Taggia, puis la ville importante de Porto Maurizio, avant d’aborder Oneglia et la plage coquette de Diana Marina qui va devenir une ville d’hiver. Les palmiers ne sont pas rares dans la région.

Alassio est en progrès notable depuis 15 ans. La ville est toute en longueur.

La rue principale est proprement bâtie. Les petites rues vont à la mer. La route de voiture en fait le tour.

Le Grand hôtel se présente bien au centre de la plage ; sa façade et ses terrasses ont vue sur la mer. A l’intérieur, il y a une vaste salle à manger, de grandes chambres pour une centaine de personnes de la colonie étrangère. La pension est de 8 à 10 francs.

A quelque distance, également sur la plage, l’hôtel Victoria, plus petit, a des persiennes bleues.

On peut également se loger dans plusieurs villas perdues dans la verdure des coteaux.

La belle plage d’Alassio, d’un kilomètre de long, est en pente douce avec un sable très fin. Le bain de mer est suivi pendant l’été où arrivent les Italiens.

Albenga est à petite distance. Finale est réputée pour la culture de l’oranger. Cette partie de la côte ligurienne jouit encore de l’abri élevé dû à la jonction de l’Apennin avec les hautes Alpes. »

La belle plage d’Alassio est un récit tiré du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode a une suite intitulée « Gênes est une ville animée« 

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La douceur du climat de San Remo
ITALIE

La douceur du climat de San Remo

par JMS 12 décembre 2022

La douceur du climat de San Remo est un article qui décrit les agréments de la ville pour un séjour en hiver.

 » Les avenues nouvelles de San Remo sont vers la partie nord. La rue Victor-Emmanuel, centre du mouvement et du commerce, s’étend en longueur de l’est à l’ouest.

Le coté du port, insuffisamment dégagé, n’a rien d’agréable. Là est l’établissement de bains de mer ; le sable est fin, mais sali par les eaux des ruisseaux.

Après avoir visité le palais Borea, il sera bon de monter par la vieille ville jusqu’à la Madonna della Costa.

Cette ascension d’une centaine de mètres se fait par des rues, sombres, à escaliers tortueux et des arceaux qui interceptent le jour. La vue au sommet est une compensation à ce labeur.

La vue est encore plus grandiose au sommet du Bignone à 1300 mètres d’altitude ; son ascension demande 4 heures.

La végétation à San Remo est luxuriante. Il y a des palmiers et des dattiers comme a Bordighera, une culture savante des citronniers et des fleurs à l’instar de Menton et même des eucalyptus de belle venue.

San Remo peut se comparer à Menton ou à Cannes pour la douceur du climat. La vie y est assez tranquille, exempte des excitations des Alpes-Maritimes.

Après San Remo, on peut se diriger vers Alassio. »

La douceur du climat de San Remo est une description tirée du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode se poursuit avec « La belle plage d’Alassio« 

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La Riviera italienne
ITALIE

La Riviera italienne

par JMS 7 novembre 2022

La Riviera italienne est un article qui décrit la géographie de cette région ainsi que les moyens de transport pour la visiter depuis la France.

« La Corniche ou Rivière d’Italie fait suite à la Corniche française.

Elle est beaucoup plus étendue et pourrait se diviser en trois groupes. Il  a la partie occidentale jusqu’à Alassio, puis la partie nord autour de Gênes, et enfin la partie orientale jusqu’à La Spezia.

La partie occidentale comprend les villes frontières de Bordighera, Ospedaleti, San Remo, un peu plus loin Alassio.

Les villes les plus voisines de la France sont des lieux d’excursions qui se font promptement en chemin de fer, plus agréablement en voiture.

Les voitures collectives, prises à Menton, sont moins chères qu’à Monte Carlo; celles de Bordighera encore plus modérées.

Du reste, les tramways font ces parcours à des prix très bas, mais ils ne sont pas toujours confortables.

Chacun variera ses combinaisons, toutefois, les voitures particulières permettent de bien voir et de s’arrêter quand on le souhaite. »

La Riviera italienne est un texte issu du livre « Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne » du docteur Auguste Labat, publié en 1898.

Cet épisode a une suite avec « De Menton à Bordighera« .

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Saint Martin de Tours à Gallinara
ITALIE

Saint Martin de Tours à Gallinara

par JMS 29 août 2022

Saint Martin de Tours à Gallinara raconte comment le religieux s’est réfugié dans cette île pour échapper à ses poursuivants.

 » D’après une légende, saint Martin de Tours, poursuivi par les Ariens, se réfugia dans une caverne de l’île de Gallinara, près d’Alassio en Ligurie.

Il y vécut pendant une année en paissant les touffes d’herbe et même les plantes vénéneuses qui croissent dans les crevasses des rochers.

En l’année 1004, les Bénédictins fondèrent au milieu de l’île un couvent dont on distingne encore les restes.

De nos jours, Gallinara n’est guère visitée que par les pêcheurs et les chasseurs de lapins.

Une tradition, que l’examen géologique des lieux est loin de confirmer, affirme qu’autrefois le rivage septentrional de l’île était assez proche du continent pour qu’un homme pût facilement y lancer une pierre.

Le détroit qui passe au nord de l’île n’a pas une profondeur moindre de 18 mètres, et les navires de guerre peuvent s’y hasarder sans crainte. »

Saint Martin de Tours à Gallinara est une histoire parue dans le livre  » Les villes d’hiver de la Méditerranée et les Alpes maritimes » d’Elisée Reclus, édité en 1864.

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Garibaldi à Alassio
ITALIE

Garibaldi à Alassio

par JMS 22 août 2022

Garibaldi à Alassio est une histoire qui raconte le séjour pour des raisons de santé du père de la nation italienne dans cette ville de la côte ligure.

 » Garibaldi, en quittant Milan, s’est rendu à Alassio en Ligurie

Le général, qui ne pouvait plus supporter le climat de Caprera, a accepté l’offre d’un de ses amis et s’est installé avec sa famille, dans une belle villa, situee au bord de la mer, à un kilomètre environ d’Alassio.

En arrivant devant la grille du jardin qui entoure la villa, nous montrâmes au gardien nos cartes d’introduction, et franchissant un perron de trois marches, nous pénétrâmes dans l’intérieur.

Repos à Alassio

Dona Francesca, la femme du général, nous reçut gracieusement et nous permit de voir son mari, à la condition que la visite serait courte et que nous le ferions parler le moins possible.

Du matin au soir des milliers de personnes assiègent les grilles de la villa en demandant la même faveur.

La chambre de Garibaldi est au premier étage, avec deux fenêtres ayant vue sur la mer.

Le général à demi couché sur son lit porte le costume quo la photographie a popularisé. Une toque sur la tête et sa légendaire chemise rouge.

Il tenait entre ses mains crispées un éventail de papier servant à chasser les mouches.

Garibaldi au repos

Sa figure n’a pas trop changé: les yeux ont une vivacité extrême, le teint est assez frais, les cheveux blancs, dont quelques-uns sont restés blonds ; sa barbe, poivre et sel.

Quand on voit cette figure si énergique et si vigoureuse encore, on ne peut croire que le reste du corps soit paralysé. Et cependant, le général a perdu complétement l’usage de ses – jambes et ses mains sont nouées.

Nous lui dîmes alors que nous étions venus le saluer et lui souhaiter un prompt rétablissement. Il nous en remercia.

L’entrevue était terminée. Nous remerciâmes Dona Francesca, qui nous tendit la main.

Au moment où nous franchissions la grille du jardin, la foule se précipita pour nous demander des nouvelles.

Le général a soixante-quatorze ans, mais ceux qui l’entourent espèrent beaucoup que le changement de climat aura une salutaire influence sur son état de santé. » 

Garibaldi à Alassio est un reportage tiré du journal « La Dépêche » du 23 novembre 1880.

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...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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