Passion Riviera
LE BLOG DES MEMOIRES DE LA RIVIERA
  • Accueil
  • FRANCE
  • ITALIE
  • MONACO
  • A propos
  • Contact
Etiquette:

ilovegrasse

Les lutins de Grasse
FRANCE

Les lutins de Grasse

par JMS 18 août 2025

Les lutins de Grasse est un récit qui raconte comment des esprits hantent les prés autour d’un ancien temple romain.

 » Dans les environs de Grasse, au-dessus de l’endroit où se séparent les chemins du Tinet et de la cascade des Ribes se trouvent les ruines d’un temple romain, et qui est devenu depuis la chapelle de Saint-Hilaire.

Dans le voisinage de ce temple, on a fait jusqu’au XVIIIème, l’étrange fête des Jouvines, qui était incontestablement un vestige des fêtes de la Nature.

Ce temple était à l’intersection de plusieurs chemins et le quartier avait une réputation de surnaturel.

Dans les environs de la chapelle de Samt-Hilaire, on rencontre pendant la nuit des matagots ou matagons, qui sont en réalité des esprits des champs.

La crédulité locale croit que ces matagots ne sont ni assez parfaits pour être des anges, ni assez dépravés pour être des démons.

Jadis, ces esprits étaient en général bienveillants et inoffensifs mais avec le progrès du temps, et surtout depuis que des travaux sont venus détruire le pré où ils avaient l’habitude de venir danser en rond sur l’herbe fraîche, au clair de la lune, pendant les nuits calmes, ils sont devenus malfaisants.

Aussi, malheur à celui qui tombe maintenant centre leurs mains, l’heure de minuit, il est certain de mourir, soit de suite, soit dans un temps peu éloigné. »

Les lutins de Grasse est un texte extrait du livre « Superstitions et survivances » de Laurent Jean Baptiste Bérenger-Féraud, publié en 1896.

Cette autre histoire devrait aussi vous plaire.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Vente immobilière à Grasse
FRANCE

Vente immobilière à Grasse

par JMS 14 juillet 2022

Vente immobilière à Grasse est un entrefilet qui raconte l’achat d’une propriété dans la ville des parfums par une richissime héritière.

 » M. Antoine Barbe a vendu à la baronne Alice de Rothschild sa grande propriété du Revrand à Grasse, où l’on montre un banc de pierre, dans un délicieux bosquet, sur lequel la princesse Pauline, soeur de Napoléon Ier, venait s’asseoir. »

Vente immobilière à Grasse est un extrait du journal « Le Figaro » du 2 juin 1905.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Chasse à l’homme autour de Grasse
FRANCE

Chasse à l’homme autour de Grasse

par JMS 11 avril 2022

Chasse à l’homme autour de Grasse raconte l’histoire de deux bandits de grand chemin qui terrorisaient la population.

« Deux bandits de grand chemin jettent, depuis plusieurs jours, l’épouvante dans les environs de Grasse.

La semaine dernière, ils dévalisaient dans un bois à une lieue de la commune de Villeneuve-Loubet, le chef cantonnier de la commune de la Colle.

Le lendemain, ils attaquaient en plein jour André Roman, tailleur de pierres à Vallauris, 50 ans, le tuaient à coups de fusil, le volaient ensuite et abandonnaient son cadavre sur la grande route.

Quelques instants après, un charretier auquel la victime venait de parler trouvait le cadavre de Roman et, pris de peur, s’enfuyait en donnant l’alarme.

Depuis les brigades de gendarmerie de Cannes, de Grasse, de Vence, d’Antibes, les chasseurs et les paysans des communes voisines, ont organisé des battues restées sans résultat.

On a cependant aperçu à différentes reprises et à moins d’un kilomètre du village, les assassins dans le bois où ils se cachent.

Profitant de la terreur qu’ils inspirent, les deux coquins pillent les maisons de campagne, font main basse sur l’argent qu’ils trouvent et dévalisent les poulaillers avec une audace extraordinaire. »

Chasse à l’homme autour de Grasse est un récit extrait du journal « La Croix » du 10 juin 1886

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Une reine à Grasse
FRANCE

Une reine à Grasse

par JMS 21 mars 2022

Une reine à Grasse raconte les préparatifs du séjour de la souveraine anglaise dans la ville des parfums.

 » La reine d’Angleterre arrivera ici demain, après un voyage de trente heures en express. Elle occupera en entier le Grand Hôtel.

II est déjà arrivé de Windsor plus de cent caisses. La reine envoie son lit, son fauteuil, sa table de travail.

Il y a aussi trois voitures et huit chevaux. Et un petit âne destiné à être attelé à son fauteuil roulant pour les promenades qu’elle fera dans le jardin de l’hôtel, ainsi que dans le parc avoisinant, mis à sa disposition par la baronne Alice de Rothschild.

Celle-ci a fait construire une des plus belles villas à Grasse, où elle habite une grande partie de l’année.

La baronne de Rothschild a d’ailleurs fait aménager des routes carrossables dans le parc, pour l’agrément de la reine Victoria.

Elle vient, en outre, d’acquérir six hectares de terrain en plus pour l’agrandissement de sa propriété déjà très vaste. »

Une reine à Grasse est un extrait du journal « Le XIXème siècle » du 26 mars 1891.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Un empire de la parfumerie à Grasse
FRANCE

Un empire de la parfumerie à Grasse

par JMS 18 février 2021

Un empire de la parfumerie à Grasse raconte l’épopée de la famille Chiris à la tête d’une entreprise devenue mondiale.

« En 1899, Léon Chiris prend comme associé, son fils Georges. Un an après, en 1900, une courte maladie enlève Léon Chiris, et son fils reste seul à la tête de l’affaire, secondé par son cousin Georges Vallois, qui occupait les fonctions de Fondé de pouvoirs.

Tout aussi ardent aux choses d’intérêt général, Georges Chiris est élu par ses concitoyens, conseiller général des Alpes-Maritimes, et juge au Tribunal de Commerce de Grasse. Sa haute compétence le fait désigner comme Membre du Jury de la plupart des grandes Expositions et Membre du Conseil supérieur des Colonies. Il est nommé, à 25 ans. Chevalier de la Légion d’Honneur.

Préparé à son rôle de Chef de Maison par des stages dans les divers services et succursales, Georges Chiris élargit considérablement le champ d’action de la Maison.

Jusque-là, tributaire de Londres et de Hambourg pour de nombreuses matières premières aromatiques, Georges Chiris va les chercher lui-même dans leurs pays d’origine.

Implantations mondiales pour les Chiris

Il installe des Comptoirs et des Usines aux Indes, à Java, aux Comores, à La Réunion, en Bulgarie, en Calabre, monte une maison à Chung-King en Chine.

Georges Chiris monte ensuite des Comptoirs et des Usines en Guyane. Il monte une maison et une usine en Indo-Chine. Il crée Antoine Chiris Ltd, à Londres, constitue des Domaines floraux au Vignal, puis à l’Abadie dans les Alpes-Maritimes.

Puis, il créa la Société des Produits aromatiques de l’Océan Indien, à Madagascar, et la Société coloniale de la Ouaka, au Congo Français.

La maison Antoine Chiris étend ainsi ses ramifications sur tous les points du globe où l’on récolte les matières premières aromatiques et sur toutes les places où elles se consomment.

Des arômes artificiels à Grasse

La fabrication des produits organiques et celle des produits artificiels n’ont pas laissé indifférents les Etablissements Antoine Chiris ; elles ont, depuis 1912, acquis droit de cité dans leurs usines, et rien n’a été négligé pour donner à ces fabrications les derniers perfectionnements : les laboratoires d’analyses, d’études et de recherches de ces Etablissements ont contribué, pour une large part, dans le perfectionnement de leurs méthodes de travail et de production.

Le Siège social des Etablissements Antoine Chiris a été transféré de Grasse à Paris en 1909. Les Etablissements Antoine Chiris ont comme Directeur général M. Pierre de Grandprey, précédemment Sous-directeur commercial, et l’usine de Grasse, dirigée d’abord par M. Joseph Robert, fonctionne, depuis octobre 1919, sous la direction de M. Elie Maunier, ancien chef des Laboratoires des Usines. »

Un empire de la parfumerie à Grasse est un extrait du livre « La parfumerie française et l’art dans la présentation », publié en 1925.

0 FacebookTwitterPinterestEmail
Une dynastie de parfumeurs à Grasse
FRANCE

Une dynastie de parfumeurs à Grasse

par JMS 11 février 2021

Une dynastie de parfumeurs à Grasse raconte l’ascension de la famille Chiris qui a créé un empire de la parfumerie.

 » Si l’on remonte aux origines de l’Industrie de la Parfumerie à Grasse, le nom de Chiris est le premier que l’on trouve parmi les fondateurs.

Un vieux catalogue nous apprend qu’en 1768, Antoine Chiris, marchand parfumeur sur la Place Neuve, vend en gros des parfumeries diverses.

Le catalogue n’est ni long, ni compliqué.

Il comprend six qualités de savonnettes, aux noms délicieusement surannés de savonnettes aux fines herbes, à la bergamote, etc., dix-huit variétés d’essences, des pommades aux fleurs, des huiles parfumées, des huiles d’Olives.

Développement des affaires des Chiris

Les affaires d’Antoine Chiris s’étendent peu à peu.

En 1816, au moment où son fils, Anselme Chiris, prend Ia direction des affaires, la Maison tient déjà la première place et, le 7 juin 1835, par ordonnance royale, Anselme Chiris est nommé juge au Tribunal de Commerce de Grasse.

Le 3 mars 1839, Anselme Chiris prend comme associé son fils Léopold, et, l’année suivante, le 1er mai 1840, il lui cède définitivement l’affaire.

Léopold Chiris meurt en mai 1862 ; ses deux fils, Léon et Edmond, qui lui succèdent, sont âgés : le premier de 20 ans, le deuxième de 18 ans.

Edmond Chiris, qui fut Président du Tribunal de Commerce de Grasse et Chevalier de la Légion d’Honneur, laissa, après un certain temps, la direction de l’affaire à son aîné, Léon Chiris.

Léon Chiris est, dans toute l’acception du mot, un « homme d’action ».

Elu député, puis sénateur, il prend une part active à tous les travaux, à toutes les discussions d’ordre économique. En récompense des services rendus à l’Industrie Française, Léon Chiris est successivement promu Chevalier, puis Officier de la Légion d’Honneur.

Les incursions dans le domaine politique ne ralentissent nullement sa prodigieuse activité dans le domaine des affaires.

Installation des Chiris en Algérie

Dès 1865, il achète à Boufarik, en Algérie, un domaine de 2.000 hectares où il entreprend la culture des plantes à parfum : Géranium, Oranger, Petitgrain, Eucalyptus, Verveine, Cyprès, etc.

Une usine de 3.000 mètres carrés de superficie traite ces produits sur place.

Il est le premier à adopter les chaudières et la machine à vapeur dans son usine ; tout son matériel de distillation est bientôt transformé et les anciens alambics à feu nu relégués aux vieux métaux.

Un savant chimiste, M. Massignon, trouve un procédé nouveau d’extraction du parfum des fleurs, par les dissolvants volatils.

Léon Chiris achète les brevets, le matériel et lance sur le marché les parfums naturels solides.

Il perfectionne bientôt ces procédés et construit une importante usine destinée à ces fabrications.

Le rayon de la Maison est considérablement élargi ; des agences sont créées dans tous les pays de l’ancien et du nouveau continent ; à New-York, en particulier, Léon Chiris envoie son fils et son cousin, Georges Vallois, fonder en 1896 une agence qui devient plus tard la Société Antoine Chiris Company. »

Une dynastie de parfumeurs à Grasse a une suite qui s’intitule « Un empire de la parfumerie à Grasse » relative à l’expansion du groupe au début du XXème siècle.

0 FacebookTwitterPinterestEmail

NOS ILLUSTRES

NOS ILLUSTRES

Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

TOUJOURS EN CONTACT

Facebook Twitter Instagram Email

Articles les plus lus

  • 1

    Maisons closes à Nice

  • 2

    Origine des Grimaldi de Monaco

  • 3

    Curé condamné à Roquebrune-sur-Argens

  • 4

    La mer se retire du port d’Antibes

  • 5

    Le Palais enfoui du Cap d’Antibes

Catégories

  • FRANCE (1 315)
  • ITALIE (124)
  • MONACO (351)
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Email

Passion Riviera - Le blog des mémoires de la Riviera


Retour en haut de la page
Passion Riviera
  • Accueil
  • FRANCE
  • ITALIE
  • MONACO
  • A propos
  • Contact
Ce blog utilise des cookies pour améliorer votre expérience. En continuant de naviguer sur ce blog, vous acceptez l'utilisation de ces cookies.