Brève n° 119 de Passion Riviera révèle de courts fragments de l’histoire de la Riviera et de ses habitants au cours du temps.
« La baronne Alice de Rothschild est arrivée ce soir à Cannes venant de Paris, dans un wagon spécial, accroché au train 7 et qui a été relié au train de Grasse.
La baronne va s’installer pour la saison dans son château de Grasse. »
Extrait du journal « Le Figaro » du 5 octobre 1909
Brève n° 119 de Passion Riviera espère vous donner envie d’aller visiter Grasse.
Ospedaletti entre dans le monde moderne raconte comment une petit village a été transformé en une station touristique.
” La transformation d’Ospedaletti s’est opérée comme par un coup de baguette magique.
Là où, hier encore, n’existait qu’une simple bourgade, sont sortis de terre, presque à vue d’œil, un splendide casino. Mais aussi un hôtel monumental, de nombreuses maisons de plusieurs étages, de beaux magasins.
Mais il y a également d’élégantes villas, disposées en amphithéâtre. La vue se porte alors aussi bien sur les montagnes environnantes que vers la mer Méditerranée.
La construction de ces divers immeubles a été confiée aux architectes les plus en renommés sur le littoral.
Une église catholique existait déjà. Un temple protestant va aussi y être construit.
La viabilité a été l’objet des soins les plus minutieux.
Un boulevard principal de 20 mètres de largeur, le boulevard de la Reine Marguerite, relie toutes les voies. Il est bordé des principaux édifices.
L’Hôtel et le Casino sont entourés de jardins merveilleux où toutes les distractions ont été réunies. Non seulement pour les grandes personnes, mais aussi pour les enfants.
Enfin une grande ligne d’égouts continuellement lavés par les eaux des torrents entraîne au loin les miasmes et les impuretés que l’on rencontre si souvent dans les localités du Midi.
A deux pas d’Ospedaletti, entre la mer et la voie ferrée,. existe une source minérale sulfureuse dont l’eau a une chaleur de 21°.
Elle surgit au milieu d’un bois de palmiers nommé le Giunchetto.
Cette source, la seule existant sur le littoral, doit être très appréciée des médecins qui pourront faire bénéficier leurs malades d’une cure bénéfique.
Ospedaletti qui est à 24 heures de Paris, 1 heure et demi de Nice, 35 minutes de Monaco, 30 minutes de Menton, est desservi non seulement par la route nationale de la corniche, mais encore par le chemin de fer de Nice à Gênes.”
Ospedaletti entre dans le monde moderne provient d’une publicité de la Société Française Ligurienne datant de 1883.
Le docteur anglais de Menton qui soigne son jardin raconte l’histoire botanique de James Henri Bennett, venu sur la Riviera pour se soigner.
” A quelques pas de la frontière italienne, un médecin anglais, M. Bennet, a construit un jardin à terrasses dont il permet généreusement l’accès, le matin, aux visiteurs.
Les murailles qui en soutiennent les gradins sont couvertes de plantes grimpantes, parmi lesquelles on admire surtout des bougainvillées aux fleurs rouges d’un éclat doux et charmant.
Rien de plus joli que ces bougainvillées qui fleurissent pendant près de trois mois consécutifs.
Des roses jaunes, couleur thé, blanches, cuivrées, rouges, multicolores, mêlent leurs fleurs aux siennes avec un imprévu charmant.
Les allées du jardin sont couvertes d’arceaux de verdure, comme dans les passages italiens.
On peut se promener à l’ombre, malgré le soleil ardent qui réchauffe et qui colore autour de soi une admirable végétation.
On a pour horizon l’infini bleu de la mer.
Le jardin de M. Bennett est une œuvre d’art.”
Le docteur anglais de Menton qui soigne son jardin est un récit repris dans le livre “Les stations d’hiver de la Méditerranée” de Gabriel Charmes publié en… 1885
Episode 2 des Mystères de la Riviera porte sur la transformation en profondeur d’une ville par ses édiles.
Sur la photographie, qui date du XIXème siècle, on aperçoit un quai. Il était un lieu de promenade des hivernants.
Comment s’appelait ce quai ?
Dans quelle ville pouvait-on s’y promener ?
Vous pouvez avoir la réponse à ces deux questions en cliquant ICI.
Episode 2 des Mystères de la Riviera rappelle qu’un élu ne devrait pas tirer la couverture à soi.