Meurtre d’une prostituée à Nice est une histoire qui raconte l’assassinat d’une pensionnaire d’une maison de tolérance.
» On a découvert dimanche, dans une maison close de Nice, un crime qui avait été commis dans la nuit.
En pénétrant dans la chambre d’une pensionnaire, Carolina Lopez, vingt-deux ans, on trouva le cadavre de celle-ci baignant dans une flaque de sang.
Elle était couchée sur le ventre, une serviette enroulée autour d’un bras.
La tête était presque complètement séparée du tronc. Cette horrible blessure avait dû être, faite avec un rasoir ; le sang s’était échappé abondamment par cette horrible plaie, qui allait d’une oreille à l’autre.
L’assassin est un Italien, qui avait bu plusieurs bouteilles avec la victime, puis était sorti pour revenir un peu plus tard.
Une pensionnaire, dont la chambre est voisine de celle où a été commis le crime, a entendu le bruit d’une discussion vers quatre heures du matin ; elle était loin de se douter, à ce moment, qu’un assassinat était en train de se commettre.
L’assassin a quitté la maison vers cinq heures et demie ; il ne paraissait nullement ému.
On a fait des recherches à Antibes, où il a habité quelque temps, mais on n’a pu le trouver ; il est à supposer qu’il s’est enfui en Italie. »
Meurtre d’une prostituée à Nice est un texte trouvé dans le journal « La Charente » du 1er octobre 1908.