Drame à Cagnes

par JMS
Drame à Cagnes

Drame à Cagnes raconte comment des coups de feu ont été tirés sur les bords du Loup dans ce village de la Côte d’Azur.

« A la session du tribunal était appelée une affaire qui concernait une jeune femme, Léonie Cohen, de mœurs assez faciles, accusée du meurtre d’un commerçant en tissus, M. Henri Parizot.

Le drame remonte au 13 décembre 1928.

Il s’était déroulé sur la route de Nice à Antibes. M. Parizot fut trouvé blessé mortellement de deux coups de revolver, par des voyageurs qui le transportèrent à l’hôpital de Nice.

M. Parizot succomba à ses blessures.

Il avait cependant pu fournir quelques explications sur les circonstances dans lesquelles il avait été blessé.

Il déclara que revenant de Cannes dans son auto il avait, pour l’obliger, invité une femme rencontrée sur la route, à monter dans sa voiture.

Soudain, sans raison, cette femme, par deux fois, avait fait feu sur lui.

Pour sa défense, Léonie Cohen, qui avait été arrêtée le 20 décembre, déclara que le jour du drame M. Parizot l’avait invitée, le matin, à l’accompagner à Cannes et dans l’Estérel.

Elle avait accepté.

Ils avaient fait plus intimement connaissance dans l’auto et. M. Parizot lui avait remis 200 francs qu’il lui avait ensuite adroitement subtilisés dans son sac.

A Cagnes, au « Logis du Loup », M. Parizot, ayant garé sa voiture dans un chemin de traverse, se serait soudain jeté sur sa compagne.

Elle lui résista. Il devint menaçant.

Affolée, craignant pour sa vie, elle saisit dans la sacoche de la voiture, à portée de sa main, le revolver de l’automobiliste et tira jusqu’à ce que celui-ci desserre son étreinte. »

Drame à Cagnes est un récit tiré du journal « Le Peuple » du 20 novembre 1929.

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