Dîner à Nice est un récit qui rappelle l’histoire d’un célèbre café de cette cité de la Riviera française.
» L’art est de plus en plus appliqué à l’embellissement des cafés.
De ce côté-là, de bien grandes et belles choses ont été faites à Nice, depuis quelques temps.
On a rivalisé de luxe et de goût.
Dans cette joute artistique. M. Barralis s’est particulièrement distingué, parce qu’il a su faire beau en restant dans le simple.
Une vraie bonbonnière que le nouveau Café américain, son œuvre la plus récente.
Les travaux de ce coquet établissement, situé au 18 avenue de la Gare, ont été dirigés par l’architecte, M. Rossi.
Les consommations servies dans le Café Américain, sont de premier choix, le service y est irréprochable, et les prix d’une honnêteté exemplaire.
En sortant du théâtre, ou de retour de Monte-Carlo, on peut y aller manger, jusqu’à une heure avancée de la nuit, de l’excellente soupe au fromage, de la choucroute, de la viande froide arrosés, d’une petite bière à 30 centimes le bock, vraiment excellente.
M Barralis, dont on connaît dans la partie les ressources et le tact, ne tardera pas à s’attirer, autant par ses façons engageantes que par l’excellence de son installation, une clientèle nombreuse. » Dîner à Nice est un texte extrait du journal « Nice artistique » du 27 novembre 1884.