Vivre centenaire à Monaco

par JMS
Vivre centenaire à Monaco

Vivre centenaire à Monaco met en avant les mérites du bon air et du climat de la Principauté pour atteindre un âge canonique.

Emmanuel GONZALES, né en 1815 et mort en 1877, est un romancier qui a connu un certain succès à son époque.

Il s’affirmait comme descendant de l’une des douze familles anoblies par Charles-Quint quand Monaco était sous l’influence espagnole.

Dans son roman Mes Jardins de Monaco publié en 1860, il vante les vertus de l’air sain de la Principauté.

« Monaco est une ville de confréries et de processions.

Les trois quarts des habitants vont se rendre aujourd’hui à l’église de Sainte-Dévote, patronne du pays, tandis que dix mille estropiés, goitreux, boiteux, épileptiques, bossus, tordus, paralytiques, qui geignent un miracle, se traînent à Notre Dame de Laghet, dans la montagne, avec l’espoir de suspendre aux murs de la chapelle leurs béquilles devenues inutiles après le miracle.

Un très-petit nombre de ces malheureux appartiennent à la principauté, où l’air est si pur, si sain, grâce à l’absence des marais, des brouillards et des vents froids, que la plupart des habitants ont pris l’habitude de mourir seulement d’indigestion entre quatre-vingt-dix et cent ans.

Le choléra qui a sévi à Nice, à la Turbie, à Menton, et même à cette aire d’aigle qu’on appelle Roquebrune, a toujours respecté Monaco.

Cette vie de Robinson, d’Océanien végétatif, où l’on ne s’enivre que d’air, de soleil, de mer, de brise, de parfums et de fruits étranges, fait des centenaires avec des asthmatiques et des poitrinaires. »

Vivre centenaire à Monaco permet d’indiquer qu’on peut toujours voir le buste d’Emmanuel Gonzalès, érigé sous le règne du prince Honoré V, dans les jardins St-Martin sur le Rocher. Une impasse, qui débouche sur l’avenue Princesse Grace, porte aussi son nom.

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