Amour à Antibes est un article qui relate une découverte archéologique réalisée dans un vieux bâtiment de l’ancienne cité d’Antipolis.
« En 1866, on trouva à Antibes, dans les ruines d’une vieille tour, une inscription grecque du Ve siècle avant notre ère.
Ce monument a été l’objet de nombreuses dissertations de la part de divers académiciens qui en ont donné la traduction suivante :
« Je suis Terpon, serviteur de l’auguste déesse Aphrodite. Que Cypris récompense ceux qui m’ont placé ici. »
Terpon paraît être un des surnoms du dieu que les latins appellent Cupidon et les grecs Eros pour signifier l’amour.
Cette inscription, est la plus ancienne que l’on ait trouvée jusqu’à ce jour dans nos contrées.
Elle a une grande valeur historique car elle permet de faire remonter la fondation d’Antibes à une époque fort reculée. »
Amour à Antibes est un texte extrait du journal « La Provence artistique et pittoresque du 14 janvier 1883.