Les deux ports de Nice est une histoire qui raconte comment la vie économique de la cité a été favorisée par ces abris.
» Au début du XIIIème siècle, l’agglomération niçoise disposait de deux ports naturels : Saint-Lambert et le port de Lympia.
Le premier était situé entre les Ponchettes, extrémité rocheuse, pointant en mer, des hauteurs du Château, à l’est, et l’embouchure de la petite rivière, le Paillon, à l’ouest.
Le second, à l’orient des hauteurs du Château, entre le pied de celles-ci et les quartiers actuels du Lazaret et de Montboron.
Aujourd’hui, le port Saint-Lambert a totalement disparu et le port de Lympia est devenu le seul port de Nice.
Dans le port Saint-Lambert, les navires de guerre se mêlaient aux navires de commerce. Au vrai, le port Saint-Lambert était, par-dessus tout, marchand.
A l’exportation, assez active, on trouvait : des huiles d’olive, des vins, des fruits confits, des parfums, des soies grèges, du sel, du bois de charpentes, des cordages, des étoffes de laine tissées à Drap.
Les importations consistaient en blé, comestibles, tissus variés.
Le port de Lympia, où se déversaient des sources limpides, n’avait reçu aucun aménagement. Mais, en 1251, il fut transformé de fond en comble. »
Les deux ports de Nice est un texte issu du « Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen », publié en 1940.