Les fileuses de Saint-Jeannet est un récit qui rappelle le fil issu du chanvre était une source de revenus.
» Jadis , à Saint-Jeannet, La culture des plantes textiles. étaient très répandue.
Chaque maisonnée récoltait sa provision de chanvre.
Après que la plante avait été cassaillée (teillée) par les rues au devant des portes, les femmes et les filles coiffaient de sa filasse des quenouilles de bois ou de roseau, que, réunies le soir à la lumière du calens, elles filaient au fuseau, en débitant toutes sortes de caquets.
Le fil ainsi obtenu, était livré ensuite à des tisserands, au nombre de 5 à 6 vers le milieu du siècle écoulé, qui le leur restituaient sous forme de toile, un peu rude sans doute, mais inusable.
Les membres de la Corporation des tisseurs à toile ne trouvant pas dans cette industrie des ressources suffisantes exerçaient concurremment, le samedi et le dimanche, la profession de barbier.
À la fin des vendanges, ils se transformaient en distillateurs d’eau-de-vie, comme dans d’autres villages des Alpes-Maritimes. »
Les fileuses de Saint-Jeannet est un texte tissé depuis le livre « Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes) : l’évolution d’un village frontière de Provence » par Joseph-Étienne Malaussène, publié en 1909.