Plus de harems à Nice

par JMS
Plus de harems à Nice

Plus de harems à Nice est un texte qui raconte des anecdotes de l’histoire de la vieille ville et de ses habitants.

” L’ancien Nice se reconnaît de loin à son aspect misérable et à l’odeur marseillaise qu’il exhale.

Les rues y sont étroites, noires et froides. Le soleil s’y montre peu.

Pour bien voir le vieux Nice, il faut gravir la montée du château. Le pavé est en dalles ou en mosaïque de galets blancs, gris et noirs.

Les maisons ont de trois à quatre étages, beaucoup sont reliées l’une à l’autre par une arcade. Elles ont en général des balcons de fer ouvragé à la mode de Gênes.

Les soupiraux des caves et bon nombre de fenêtres du rez-de-chaussée sont garnis de grilles extrêmement fortes.

Cette précaution date du temps, qui n’est pas encore bien éloigné, où les pirates barbaresques opéraient des descentes sur la côte de Gênes et de Nice, pillaient les habitants et enlevaient sur leurs galères le butin et les jeunes filles.

Plusieurs matrones niçoises se souviennent d’avoir passé les plus belles années de leur jeunesse dans les harems d’Alger, de Tunis et de Tafilet.”

Plus de harems à Nice est une relation provenant du livre “Baigneuses et buveurs d’eau” de Charles Brainne, publié en 1860.

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