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Chasse à Villeneune-Loubet

par JMS 17 avril 2024

Chasse à Villeneuve-Loubet est un récit qui décrit les attraits du territoire de la commune pour les chasseurs.

» Le journal Le Sportsman nous apprend que des chasses à tir et à courre se feront dans le domaine de M. le marquis de Panisse, à Villeneuve-Loubet.

Elles auront lieu les mercredi, vendredi et dimanche de chaque semaine.

Pour se rendre à Villeneuve-Loubet, on prendra le train de six heures huit du matin pour la station de Cagnes-Vence, où les chasseurs trouveront un break qui, en vingt minutes, les transportera au rendez-vous.

Le gibier est abondant sur ce territoire où le terrain, composé de divers mamelons, est d’un accès assez facile. Les fourrés sont coupés par des terres labourables et sillonnés par des chemins très praticables.

En plusieurs endroits, sur maints plateaux, larges de plusieurs hectares, la chasse peut avoir lieu en voiture. Une meute de chiens courants est mise au service des chasseurs par le fermier.

Les bords du Loup, à l’entrée du domaine, sont excellents pour chasser la bécasse.

Sur une longueur de plusieurs kilomètres, cette chasse a lieu sous le couvert d’énormes platanes.

Il est incontestable qu’avec les premiers froids, cette partie du domaine de Villeneuve sera pourvue en abondance de gibier d’eau.

Il en sera de même de l’Etang de Vaugrenier, où la présence de vols de macreuses est déjà signalée. »

Chasse à Villeneuve-Loubet est un texte tiré du journal « Le Figaro » du 8 décembre 1880.

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FRANCE

Les Tartarins de Grasse

par JMS 4 mars 2024

Les Tartarins de Grasse raconte la chasse à la grive et les vantardises des chasseurs qui l’accompagne.

» A Grasse, tout honnête homme, tout commerçant, tout propriétaire de quatre arpents de terre a une maison de campagne et une chyle.

Aussi, tous les jours, à quatre heures du matin bien qu’il fasse un vent glacial, les rues et les chemins sont encombrés d’hommes armés.

Les uns vont attendre dans un sombre et froid réduit, ouvert aux vents, couvert de feuillage et appelé chyle, qu’une grive fatiguée vienne se reposer sur un cimeau ou une branche sèche, attachée au haut d’un arbre en face d’eux.

D’autres, accablés sous le poids des cages, vont établir dans les bois des postes ambulants.

On va à la chyle et par goût et par force, bien que l’on ne tue rien, parce que tout le monde y va, et parce qu’il faut dans la journée raconter ses exploits de chasse.

Au poste, on voit tout, bien qu’il fasse nuit.

Souvent, on ne décharge pas son arme, mais on rapporte toujours quelque grive.

Toutefois, on ne dit pas que la même grive fait plusieurs fois le voyage… »

Les Tartarins de Grasse est un texte chassé dans le livre « Souvenir de Grasse et de ses environs » par Mme Henriette du Lac, publié en 1876.

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FRANCE

Tir aux canards à Nice

par JMS 1 novembre 2023

Tir aux canards à Nice est une histoire qui raconte une activité ludique à destination des touristes.

» Un Tir maritime situé sur la grève du quai du Midi à l’est de l’embouchure du Paillon vient d’être lancé à Nice.

Ce genre de tir que M. A Blanc et Cie viennent de créer et dont l’ouverture a eu lieu dimanche dernier, sera, sans contredit, le plus agréable passe-temps de la Cité Niçoise.

Ce great attraction, à la fois amusant et utile, permettra à nos aimables hôtes de venir chaque jour de beau temps varier leurs distractions et passer quelques heures agréables.

Le tir se fait à la carabine Flobert de 6 mm.

Les buts, placés sur l’eau, sont avec ou sans primes au gré des amateurs.

Nous désignons, entre autres, aux disciples de Saint Hubert, la bouée au canard, qui leur permettra de se livrer, en tout temps à leurs exercices de prédilection.

L’installation provisoire, que M. Blanc a monté, ne réunit peut-être pas toutes les perfections, mais il espère néanmoins faire tout son possible pour être agréable aux visiteurs. »

Tir aux canards à Nice est un texte tiré du journal « Nice artistique » du 12 février 1885.

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FRANCE

Accident de chasse à Moulinet

par JMS 4 mai 2023

Accident de chasse à Moulinet est une histoire qui raconte une imprudence mortelle.

» M. Balestre, qui passe l’été à Moulinet, partait à la chasse avec son fils et un de ses amis. Les chasseurs devaient se rendre à Peiracava.

Chemin faisant, M. Balestre manifesta le désir de s’arrêter un moment à un endroit qu’il savait très giboyeux et pria ses compagnons de poursuivre leur chemin, tandis qu’il se tiendrait un moment à l’affût.

Le fils et l’ami du greffier partirent, mais ils avaient à peine fait quelques centaines de mètres qu’ils entendirent le bruit d’une forte détonation, bientôt suivi de cris de douleur.

Ils eurent alors l’appréhension d’un malheur, revinrent sur leurs pas et ils virent alors, étendu à terre et le visage tout couvert de sang, M. Balestre, qui déjà ne donnait plus signe de vie.

C’est en vain qu’ils lui prodiguèrent des soins, le greffier avait cessé de vivre.

La scène tragique fut facile à reconstituer.

M. Balestre, en gravissant un talus, avait fait un faux pas et voulut instinctivement se soutenir avec son fusil. Mais le chien de l’arme, s’accrochant à une branche, avait fonctionné et le coup était parti, lui faisant une horrible blessure à laquelle il ne survécut que quelques instants.

La nouvelle de ce pénible accident a produit une très vive émotion dans la région, où le greffier était fort connu et estimé.

Accident de chasse à Moulinet est un texte extrait du journal « Le Petit Parisien » du 19 août 1907. Moulinet est n village des Alpes-Maritimes.

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FRANCE ITALIE

Chasse au chamois dans la Vésubie

par JMS 20 décembre 2021

Chasse au chamois dans la Vésubie raconte comment certains braconniers des Alpes-Maritimes ont chassé cet animal jusqu’en Italie.

De temps à autre, en effet, malgré l’étroite surveillance des gardes-chasses royaux, un certain nombre de chamois traversent la frontière où les chasseurs, toujours à l’affût, arrivent, à force de ruse et de fatigue, les cerner et à les tirer.

Des chamois italiens

« Autrefois, les forêts des Alpes-Maritimes étaient peuplés de chamois, mais le braconnage s’est exercé sur une vaste échelle et, à l’heure actuellle, nous devons au voisinage des chasses réservées du roi d’Italie, la présence de quelques-uns de ces animaux dans nos bois.

Les prouesses de certains nemrods sont légendaires dans la région. Le département des Alpes-Maritimes compte ainsi deux chasseurs de chamois célèbres.Titella, de St-Martin-Vésubie et Banano, de Berthemont.

Il faut de multiples qualités pour poursuivre la gracieuse bête dont l’agilité est remarquable.

Mais, si la chasse du chamois est difficile, elle est également passionnante.
Aussi, les chasseurs de St-Martin-Vésubie se trouvent-ils souvent entraînés, malgré eux, au-delà de la frontière, où les gardes italiens, avertis par l’expérience, protège le gibier royal avec une farouche activité.

On raconte, d’ailleurs, plusieurs anecdotes amusantes sur les conflits qui s’élèvent, de temps à autre, entre les italiens et les braconniers français.x
Il y a notamment celle où un de nos députés de montagne joua un rôle.

Le fusil du député

Grand chasseur devant l’éternel, il arpentait la montagne depuis le matin. Il avait comme compagnons un groupe de nemrods très ardents et sans s’en apercevoir on foula bientôt le sol italien.

Tout à coup, trois gardes transalpins apparurent à l’horizon.

« Fuyons » dit le député à ses compagnons; « fuyons ou nous sommes pris. »
Mais, à sa grande surprise, aucun des chasseurs ne bougea et le plus intrépide d’entre eux, répondit:
« Qu’est-ce que nous risquons, ils sont trois et nous sommes cinq fusils. Nous allons leur faire leur affaire ! »

Epouvanté, l’élu du suffrage universel n’en demanda pas davantage.Il se voyait déjà le témoin d’un drame sanglant suivi d’une intervention diplomatique.

Il eût donc tôt fait de regagner le sol national où il respira plus à son aise. »

Chasse au chamois dans la Vésubie est un texte extrait du journal « Le provençal de Paris » daté du 20 septembre 1907.

MONACO

Interdiction de la chasse à Monaco

par JMS 26 mai 2021

Interdiction de la chasse à Monaco raconte les quolibets que cette décision du prince de Monaco a suscité en France.

Ainsi, une ordonnance signée du prince de Monaco, contresigné par le secrétaire d’Etat Voliver, indique, en effet, que « la chasse sera interdite dans notre Principauté à dater du 1er janvier »

Il est en particulier précisé qu’au nombre des considérants qui expliquent cette mesure, il y a le fait que la Principauté est présentement « toute bâtie ».

Qualifiée alors de « perle » par un journal français, cette décision fut raillée par le journaliste :

« Il est manifeste que l’on ne saurait chasser à courre le cerf dans les rues. C’est tout au plus si, dans les squares de Monaco, la chasse au sanglier offrirait encore quelque attrait.

Non mais, imaginez-vous le préfet de la Seine interdisant la pêche à la ligne dans la rue Grange-Batelière pour la raison qu’il y avait là autrefois une rivière poissonneuse ! »

Pour conclure, Interdiction de la chasse à Monaco est une histoire rapportée dans le journal « La Presse » du 16 octobre…1880. Enfin, le prince régnant à ce moment-là était Charles III.

FRANCE

La clef miraculeuse de Villeneuve-Loubet

par JMS 3 décembre 2019

La clef miraculeuse de Villeneuve-Loubet raconte la dévotion des pélerins autour de cet objet sacré aux effets salutaires.

La clef guérit de la rage

« Parmi les églises de l’ancien diocèse de Vence, celle de Villeneuve offrait autrefois une dévotion curieuse.

L’une des chapelles de l’église était consacrée à saint Marc.

A l’entrée, dit un document du temps de l’Evêque de Vence, Antoine Godeau, une armoire gardait « une clef miraculeuse de saint Marculphe, de laquelle on touche les personnes et animaux mordus par les chiens enragés et autres bêtes venimeuses et on y voit tous les jours des effets prodigieux. »

Qui était St Marculphe ?

On sait qu’il est ordinairement nommé saint Marcoul.

Originaire de Bayeux, il avait fondé près de Coutances le monastère de Nanteuil dont il avait été abbé et où il était mort en 558. Ses reliques avaient été transférées en 898 à Corbeny, diocèse de Reims.

Suivant une pieuse tradition, c’est lui qui avait fait connaître que les rois de France pouvaient, au lendemain de leur sacre, guérir les écrouelles.

Le clef de Villeneuve-Loubet disparaît

En janvier 1668, le vicaire général de l’Evêque ordonne que la châsse d’argent qui contient la clef soit exposée dans la chapelle. Celle-ci est fermée par deux clefs, dont l’une est confiée au vicaire de Villeneuve et l’autre aux recteurs de la confrérie de Villeneuve-Loubet.

« Et lorsqu’il viendra des étrangers pour se faire toucher de ladite clef, » ajoute le vicaire général, « le sieur vicaire de Villeneuve sera tenu de faire sonner quelque coup de cloche durant un espace considérable, afin que les recteurs viennent recevoir les aumônes des dévots. »

En 1715, Mgr de Bourcheau dit que la quête était encore assez fructueuse dans la chapelle saint Marc, « parce qu’il y a une dévotion particulière pour la clef de saint Marculphe qu’on donne à baiser aux hommes et aux femmes du côté de l’anneau, et qu’on applique aux animaux du côté des dents en disant une formule sacramentelle.

Aujourd’hui, le souvenir de l’objet qui passait pour miraculeux a, pour ainsi dire, entièrement disparu.

Des personnes originaires de Villeneuve-Loubet nous ont fait savoir que, il y a un certain nombre d’années, le jour de la Saint-Eloi, le clergé du village bénissait les animaux et leur faisait toucher ladite clef de saint Marculphe.

Cet objet même existerait encore dans l’église, mais confondu avec d’autres vieilles clefs. »

La clef miraculeuse de Villeneuve-Loubet est un texte provenant du bulletin de la société archéologique du Midi de la France du 24 novembre 1896.

FRANCE

Drôle de souverain à l’île de Ste-Marguerite

par JMS 17 octobre 2019

Drôle de souverain à l’île de Ste-Marguerite traite des libertés prises par un prisonnier retenu dans les cachots du fort.

« Nous nous rendîmes à cheval sur la pointe qui est en face de l’île Sainte-Marguerite.

La traversée du rivage à l’ile Sainte-Marguerite n’est pas plus longue que celle du Rhône.

Il y avait alors trois prisonniers d’Etat au fort de Sainte-Marguerite.

L’un d’eux jouissait d’une grande liberté. Il avait fait arranger d’une manière commode un bâtiment particulier.

Il se livrait au plaisir de la chasse et de la pêche, avait avec lui ses enfants, quelques amis, et souvent il donnait à dîner à des habitants de Cannes et des environs.

Il voulut laisser dans cette île des souvenirs du temps qu’il y avait passé en cherchant à la rendre plus agréable et plus commode pour les malheureux qui doivent l’habiter après lui.

Il a fait tracer des routes pour la promenade ; et il s’occupait à faire creuser avec beaucoup de dépenses un puits dans un lieu où l’on soupçonnait l’existence d’une source.

Sa fortune, ses manières élégantes, l’ascendant de son esprit, lui donnaient l’air du souverain de cette petite île et l’on aurait pris pour son capitaine des gardes le commandant du fort. »

Drôle de souverain à l’île de Ste-Marguerite trouve sa source dans le livre » Voyage dans les départements du midi de la France » par Aubin-Louis Millin, publie entre 1807 et 1811.