Banquet pour la farandole de Nice est un récit raconte la fête joyeuse autour de cette tradition qui cherche à renaître.
” Dans la paroisse de Cimiez, où les farandoles étaient plus suivies que dans les autres quartiers des environs de Nice, il existait une règle de primauté pour chacun des cortèges.
Ainsi, la Société des Ciamada de l’Arbre Supérieur avait le pas sur toutes les autres qui suivaient chacune dans leurs rangs respectifs.
Le soir, du premier janvier, quand tout était terminé, un banquet fraternel réunissait les sociétaires et leurs invités ; après un repas des plus gais venaient les chants et les danses, qui se prolongeaient très avant dans la soirée et souvent même jusqu’à l’aube.
Ainsi, ces douces réjouissances d’autrefois, — qui se renouvellent avec beaucoup moins d’éclat et de suite aujourd’hui, — avaient leur raison d’être ; elles personnifiaient l’idée du jour, car elles avaient principalement pour but de célébrer la nouvelle année en la souhaitant bonne et heureuse à tous les habitants du quartier.”
Banquet pour la farandole de Nice est un texte trouvé dans le journal “Nice artistique” du 7 décembre 1893.