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Maîtresse de Louis XIV et princesse de Monaco
MONACO

Maîtresse de Louis XIV et princesse de Monaco

par JMS 23 octobre 2025

Maîtresse de Louis XIV et princesse de Monaco raconte les frasques de la souveraine monégasque en un temps où le libertinage était de mise.

Maîtresse de Louis XIV à Versailles

 » A l’époque que nous évoquons, Monaco n’était point encore le temple du jeu.

Fort belle et galante, aimant l’amour, les grivoiseries et les intrigues, Charlotte-Catherine de Gramont, épouse de Louis 1er de Monaco, fût remarquée par le roi de France Louis XIV.

Elle devint sa maîtresse, mais le Monarque ne vit en Mme de Monaco qu’une amusette.

Les frasques de la princesse de Monaco

En toute liberté, elle déchaîna alors ses galanteries à la Cour et dans les salons princiers.

L’époux trompé ne se mêla point de pourfendre ses rivaux. Il aurait eu fort à faire et ses deux bras n’y auraient point suffi.

Mais il faisait suivre son épouse, et chaque fois que Madame prenait amant nouveau, on confectionnait, sur l’ordre de Louis 1er, un mannequin grandeur naturelle.

Une potence étant dressée dans la principauté, on y pendait le mannequin et les « Monacois » purent ainsi contempler une longue kyrielle de suppliciés.

Le prince suscita les rires et se couvrit de ridicule.

Dernier transport pour la princesse de Monaco

Il était l’objet de la risée générale, lorsque Madame de Monaco, défigurée, tuméfiée et noircie par la variole, rendit son âme galante au Dieu Eros.

Pour avoir mené une vie tumultueuse et leste, elle n’en avait pas moins créé à Monaco le couvent de la Visitation. Sa fille y prit le voile.

La morale était ainsi vengée et les vertus de la fille rachetaient les libertinages de la mère.

Il n’est point sans intérêt de noter que la principauté du jeu, du luxe et des plaisirs, eut, comme souveraine, une grande, belle et passionnée princesse de l’amour et du hasard. »

Maîtresse de Louis XIV et Princesse de Monaco est un extrait du journal « La Semaine de la Riviera » du 6 février 1925.

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Pendue à Nice par des Français
FRANCE

Pendue à Nice par des Français

par JMS 11 mars 2024

Pendue à Nice par des Français est une histoire qui raconte la fin tragique d’une jeune niçoise.

 » Le 3 juin 1705, le gouverneur français de la ville de Nice qui venait de capituler, M. d’Usson, défendit de porter quoi que ce soit à la garnison du château qui résistait encore, sous peine d’être pendu.

Le 4 du même mois, les soldats français en action arrêtèrent une pauvre jeune fille nommée Catherine Ribauda, qui portait de la viande au château pour gagner sa vie.

On l’enferma dans la prison de la Pairolière.

Et deux jours après, le samedi 6 juin, vigile de la Sainte-Trinité, le gouverneur la fit pendre, dans l’après-midi, à un ormeau du parc. »

Pendue à Nice par des Français est un texte extrait d’un journal des évènements survenus dans la ville de 1675 à 1723, rédigé par un anonyme.

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Pendu aux murailles de Monaco
FRANCE

Pendu aux murailles de Monaco

par JMS 20 février 2024

Pendu aux murailles de Monaco est un récit qui raconte une attaque des troupes françaises contre la principauté.

 » Le duc de Guise, nommé gouverneur de Provence par Henri IV, avait parmi ses officiers un monégasque, le capitaine César Arnaud.

Il lui confia la direction d’une expédition pour se saisir de la forteresse.

La flottille, portant sept cents soldats, arriva dans la nuit du 27 octobre 1596 à l’anse de Mala.

César Arnaud fit débarquer aussitôt tous ses hommes, munis d’échelles, de crocs, de cordes.

On se dirigea en hâte vers Monaco, et l’on tenta l’escalade des murs du côté de terre.

Déjà des provençaux avaient gravi les pentes de Serravale, et plaçaient des échelles aux bastions du château où sont aujourd’hui les jardins, lorsque l’alarme fut donnée.

La garnison accourut, les échelles furent renversées et les assaillants mis en fuite.

L’entreprise ayant échoué, César Arnaud et ses hommes regagnèrent en hâte le Cap d’Ail où ils se rembarquèrent.

Le père du chef de cette expédition, Honoré Arnaud, qui habitait Monaco, convaincu d’avoir coopéré au complot en établissant des intelligences dans la place, fut pendu et son corps attaché par les pieds aux bastions. »

Pendu aux murailles de Monaco est un texte extrait du journal « La Semaine niçoise » du 5 février 1903.

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Les pendus de Nice
FRANCE

Les pendus de Nice

par JMS 5 septembre 2023

Les pendus de Nice est une histoire rappelle la tragique exécution de résistants par les forces d’occupation allemande.

 » Il faisait très beau, ce vendredi 7 juillet à Nice.

Des barrages imposants de police empêchaient toute circulation au carrefour de l’avenue de la Victoire et de la rue de l’Hôtel-des-Postes.

La foule, curieuse, s’amassait aux alentours. Tout le monde voulait voir ce qui allait se passer.

Soudain, une voiture de la Gestapo arrive au coin des Galeries Lafayette, en face du bar Caressa, suivie d’un camion.

Deux hommes sortent les premiers de la conduite intérieure noire ; Ils sont livides.

Des soldats allemands et des civils les encadrent.

Exécutions en pleine ville

Les deux hommes montent sur la plate-forme du camion.

Pendant ce temps, avec une échelle, un Allemand a accroché deux cordes à un réverbère.

La foule n’ose prononcer une parole devant une pareille barbarie.

La corde est passée autour du cou d’un des malheureux.

Avec un courage sublime, il saute hors du camion. Son corps se balance. La mort est instantanée.

Un cri étouffé des curieux, et c’est tout.

L’autre homme, les mains liées derrière le dos, attend son tour.

Il ne voit pas ce qui se passe.

Mais le cri de la foule lui fait tourner la tête juste au moment où son camarade s’élance dans le vide.

Il s’évanouit.

Les bourreaux sans pitié le relèvent, lui passent la corde autour du cou, serrent de toutes leurs forces et jettent le corps par-dessus le camion.

A la tombée de la nuit seulement, les deux cadavres furent enlevés par le même camion. »

Ainsi, mourraient les résistants FTP Séraphin Torrin et Ange Grassi, arrêtés le 4 juillet comme otages à Gattières.

Ils furent pendus, en plein jour, par les Allemands, aux réverbères des arcades de l’avenue de la Victoire, devenue depuis l’avenue Jean Médecin, et laissés là pendant plusieurs heures.

Les pendus de Nice est un texte découvert dans le journal « France-soir » du 6 octobre 1944.

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Les décapités de Contes
FRANCE

Les décapités de Contes

par JMS 7 août 2023

Les décapités de Contes est une histoire qui rappelle comment un acte de brigandage a été sévèrement puni.

La marquise Françoise de Butler, fille du riche banquier Coults de Londres, qui avait passé l’hiver de 1815 à Nice, quitta la ville pour Turin le 21 mai à 9 heures, à cheval, accompagnée de personnes également montées.

Une heure après, trois voitures appartenant à la marquise, partaient pour l’Escarène, portant deux de ses enfants, cinq de ses domestiques et ses bagages.

Le propriétaire de l’Hôtel des Etrangers accompagnait ces véhicules.

A la Fount-de-Jarrié, près de Contes, huit brigands déguisés se précipitèrent sur le convoi.

Les voyageurs durent se coucher sur le chemin le ventre à terre, pendant que les bagages étaient fouillés.

Une caisse contenant des bijoux et 60.000 francs, en tout une fortune de 300.000 francs fut emportée avec quelques bouteilles de rhum, dont s’abreuvèrent copieusement les criminels, ce qui permit à la justice bientôt alertée de retrouver cinq des coupables.

Trois d’entre eux furent condamnés à mort, par sentence du Sénat, le 9 juin 1815, qui ordonna la décapitation des brigands avec exposition de deux têtes sur la fourche patibulaire et de l’autre sur un poteau planté au lieu du crime.

La tête fut en effet placée sur la pointe d’un poteau au bord de la route, du côté du vallon.

On dit que la barbe crût de deux doigts ; mais comme ce spectacle faisait peur aux passants, surtout aux femmes et aux enfants, un temps écoulé, Jean-Honoré Camous et Jérôme Brocart, tous deux du hameau de Sclos de Contes, renversèrent le poteau.

La tête alla rouler dans le vallon où elle resta, sans que personne n’y touchât ; les eaux finirent par l’emporter.

Et la justice eut le bon esprit de ne pas rechercher les auteurs de ce délit. »

Les décapités de Contes est une histoire inspirée par le livre « Le crime de Fouont-de-Jarrié » de Guillaume Boréa, publié en 1914.

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