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La tortue de la discorde à Nice
FRANCE

La tortue de la discorde à Nice

par JMS 3 juillet 2025

La tortue de la discorde à Nice est une histoire qui raconte les rivalités provoquées par une pêche pas si miraculeuse qu’on le pensait.

 » M. Tobias Smollett raconte une histoire singulière arrivée à Nice, à propos d’une tortue de mer.

Les pécheurs de Nice en aperçurent un jour une, du poids de plus de deux cents livres, qui flottait sur la mer.

La ville fut d’abord alarmée à la vue d’un pareil monstre.

Des moines de la congrégation des Minimes, moins aisés à effrayer, montèrent dans un bateau, et s’en emparèrent.

Les moines des autres couvents, fâchés d’avoir été devancés, déclarèrent qu’il pouvait y avoir là quelque chose de surnaturel et de diabolique.

Les plus modérés proposaient des aspersions d’eau bénite, des exorcismes.

Mais, plus généralement, il fut décidé qu’on ne pourrait en manger sans péché.

Le peuple prit parti pour ou contre les Minimes.

La querelle devint sérieuse et les consuls de Nice, pour terminer le différend, ordonnèrent de jeter l’animal dans la mer.

Ce foudroyant arrêt fut exécuté par les Franciscains. »

La tortue de la discorde à Nice est un texte repêché dans le journal de voyage d’Aubin-Louis Millin, publié en 1816.

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Luther à Nice
FRANCE

Luther à Nice

par JMS 1 juillet 2025

Luther à Nice est un récit qui rappelle que ce prêtre à l’origine de la Réforme protestante a prêché dans cette ville.

« La rue Sincaïre est une voie qui conduit au cœur de la vieille ville de Nice.

Le nom de cette rue vient d’une tour pentagonale qui se trouvait, dans les environs (en patois : tour cinq caïre).

C’est là que Catherine Ségurane s’illustra lors du siège de Nice en 1543.

Au haut de cette rue est un vieux couvent transformé aujourd’hui en caserne, la caserne Filley.

L’église Saint-Martin qui se trouve à côté et que l’on appelle église Saint-Augustin est restée célèbre.

Martin Luther y a célébré la messe le 20 juin 1534, ainsi qu’en fait foi un manuscrit conservé dans la sacristie. »

Luther à Nice est un texte découvert dans le livre « Nice pratique et pittoresque » de A. Lacoste et G. Pietri, publié en 1893.

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Être juif à Nice
FRANCE

Être juif à Nice

par JMS 22 mai 2025

Être juif à Nice est une histoire qui rappelle qu’il existait un ghetto dans la ville.

« Les Juifs ne sont pas plus en faveur à Nice que dans beaucoup d’autres villes d’Italie.

Ils sont parqués, à l’exception d’une ou deux familles, dans une petite rue que l’on nomme le ghetto.

Ils sont exclus même du Cercle où tous les étrangers sont admis.

Une des premières conditions pour pouvoir être membre de cette société, c’est de professer la religion catholique.

Le principal banquier de la ville, qui par sa fortune tient le premier rang dans le pays, est reçu en sa qualité de consul d’une puissance étrangère.

Mais l’exclusion subsiste pour ses fils. »

Être juif à Nice est un texte extrait des « Lettres sur Nice et ses environs » d’Antoine de Tourtoulon publiées entre octobre 1839 et avril 1840.

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Les vierges de Gattières
FRANCE

Les vierges de Gattières

par JMS 21 avril 2025

Les vierges de Gattières est une histoire qui rappelle une ancienne dévotion à Saint Basile.

« Jadis dans l’église de Gattières, il y avait un buste de saint Basile qui était fort utile.

Le jour de la fête du saint, on le plaçait au milieu de l’église, et les jeunes filles désireuses de prendre un époux essayait de le soulever.

Celles dont les muscles se révélaient assez robustes pour réussir ce tour de force, étaient déclarées mûres pour le mariage…

De nos jours, cette expérience serait inopérante et le moindre grain de dot fait bien plus l’affaire des galants que la grosseur des biceps des vierges en mal de justes noces.

Tout cela est bien loin… 

Saint Basile a émigré. Gattières se souvient à peine de cette figure disparue.»

Les vierges de Gattières est un texte trouvé dans le livre « Mon pays » de Dominique Duranty, publié en 1918.

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La tombe de l'anglais à Saint-Jean-Cap-Ferrat
FRANCE

La tombe de l’anglais à Saint-Jean-Cap-Ferrat

par JMS 24 janvier 2024

La tombe de l’anglais à Saint-Jean-Cap-Ferrat est une histoire qui raconte un temps où les cimetières n’étaient pas pour les anglicans.

 » A quelque distance de la maison des gardiens du phare de Saint-Jean-Cap-Ferrat, vers le nord-est, se trouve la pierre tombale d’un anglais décédé à Tende en 1817.

Pas de cimetière pour l’Anglais

Voici cette inscription : « To the memory of Charles Best esq. m. d. who died at Tenda in the county of Nice, on the 30th. day of july 1817, aged 38. »

Ce malheureux jeune homme avait succombé à Tende, pendant une excursion qu’il avait entreprise par la route de Turin.

On l’avait alors embaumé, puis transporté à Nice, chef-lieu de la province.

Mais sous le régime sarde du temps, aucun cimetière n’admettait les dépouilles des protestants.

Les amis du défunt lui firent une sépulture à la pointe du Cap Ferrat.

Dès la fin des guerres du premier Empire, une colonie anglaise assez nombreuse venait passer l’hiver à Nice, occupant surtout le quartier de la Croix de Marbre.

Cette colonie s’émut de ce que le corps de Charles Best avait été repoussé des cimetières.

Intervention diplomatique

L’affaire fut transmise au gouvernement de Londres qui fit agir auprès de la cour de Turin.

Il ne fallut pas moins de quatre ans pour obtenir satisfaction.

Enfin, en 1821, le gouvernement sarde autorisa l’édification d’un cimetière et d’un temple protestants à Nice, chef-lieu de la province, mais de combien de restrictions cette autorisation était accompagnée !

Le temple et le cimetière devaient être établis dans un lieu écarté, n’avoir ni cloche ni clochers, se dissimuler derrière des arbres, et on ne pouvait y admettre que des Anglais pour lesquels cette concession était faite.

C’est alors que fut créé le cimetière anglican de la rue de France, près de la Croix de Marbre.

Le jeune homme qui repose ici au Cap Ferrat avait, après sa mort, déterminé cette fondation, dont la colonie anglaise fut si satisfaite qu’elle se multiplia rapidement à Nice et que trois ans après, en 1824, elle commença à ses frais la Promenade des Anglais. »

La tombe de l’anglais à Saint-Jean-Cap-Ferrat est un texte tiré du journal « La Semaine niçoise » du 26 mars 1903.

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Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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