Sur la Croisette à Cannes

par JMS
Sur la Croisette à Cannes

Sur la Croisette à Cannes est un récit qui raconte l’étirement de la ville le long de sa longue plage de sable.

” Cannes se développe en arc de cercle autour de la plage.

La longue plage de Cannes

La rue d’Antibes, voie principale, s’étend d’un bout à l’autre dans le même sens :  boutiques élégantes, étalages de pâtisserie et de confiserie dignes d’une grande ville.

Les rues transversales vont à la mer, la corde du grand arc est le boulevard de la Croisette, belle chaussée de 2 à 3 kilomètres depuis le port jusqu’à la pointe orientale.

Plus tard, réuni au boulevard du Midi, il mesurera 6 kilomètres depuis la Bocca.

Planté de platanes et de palmiers, il offre aux promeneurs un long trottoir bitumé longeant la mer.

Le spectacle est saisissant par un soleil radieux, et tout serait parfait sans la poussière qui se transforme en boue blanchâtre quand il pleut. L’empierrement calcaire en est la cause.

L’extrémité ouest aboutit aux allées de la Liberté, promenade où se dresse en marbre la tête expressive de Lord Brougham.

A côté est le port et l’embarcadère des vapeurs.

La pointe de la Croisette est plus solitaire ;  elle a aussi un petit embarcadère pour les îles.

De ce côté se trouve la villa des Dunes, un souvenir de l’impératrice russe, le jardin des Hespérides, la Réserve pour manger des huîtres et de la bouillabaisse.

De nombreux hôtels bordent la Croisette.

Les bains de mer de Cannes

Ne quittons pas la Croisette sans parler du bain de mer. L’établissement est convenable : une vingtaine de cabines dont 6 pour bains de mer chauds. L’eau est prise à cinquante mètres au large par une pompe.

Sur le quai du Midi qui va vers la Bocca. se trouve un autre petit établissement et une longue plage de sable fin. Là se baignent les petits scrofuleux hospitalisés ;  ils ont une baraque spéciale et vont à l’eau presque tous les jours d’hiver.”

Sur la Croisette à Cannes est un texte tiré du livre “Villes d’hiver et bains de mer de la Corniche franco-italienne par le Dr A. Labat, édité en 1898.

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