Sur le cours Saleya de Nice

par JMS
Sur le cours Saleya de Nice

Sur le cours Saleya de Nice est un récit qui décrit la ville au début du XIXème siècle.

” Le Cours Saleya de Nice, planté de deux rangs de beaux ormes, offre une promenade agréable pendant le jour.

Près du perron qui conduit à la terrasse, il y a des cafés.

On voit sur ce perron une fontaine assez mesquine, et une mauvaise statue de Catherine Ségurane, héroïne de Nice, qui se distingua, dit-on, par son courage, pendant le siège que les Turcs firent de cette ville : on l’a figurée au moment où elle vient de renverser un Turc à ses pieds d’un coup de massue.

La Terrasse est une plateforme très élevée, supportée par une suite de bâtiments qui servent de magasins à des marchands : c’est la promenade du soir.

La vue s’étend au loin sur la vaste mer : c’est un coup d’œil ravissant, de voir ses bords couverts de barques de pêcheurs, et dans l’éloignement, des vaisseaux qui se dirigent sur Gènes ou sur Marseille.

Et lorsque le temps est serein, on distingue à l’horizon les montagnes de la Corse.”

Sur le cours Saleya de Nice est un texte extrait du livre “Voyage en Savoie, en Piémont, à Nice, et à Gênes” d’Aubin-Louis Millin, publié en 1816.

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