Tourisme à Nice

par JMS
Tourisme à Nice

Tourisme à Nice est un récit qui décrit la ville pendant la période du premier Empire.

“Les anciens quartiers de la ville de Nice ne sont point agréables.

Les vieux quartiers

Ils n’occupent guère qu’un quart de lieue sur la pente occidentale d’un rocher, sur Ie sommet duquel était un château depuis détruit.

Les rues en sont étroites, souvent tortueuses, sombres et sales.

Les nouvelles, dues à Sa Majesté Sarde, ont une beauté qui vient plutôt de leur régularité que de la somptuosité des édifices dont elles sont décorées.

La porte d’Italie est belle quoique simple ; elle mène à une assez grande place, qui est celle de Napoléon. Cette place est carrée et régulière quant aux bâtiments ; le plus beau, faisant face à la rue Napoléon est l’église des Pénitents Blancs.

Cette place a plusieurs ouvertures, une qui donne sur le rempart et mène à Villefranche, et une autre qui conduit vers le port.

Il est une autre place fort grande, qu’on nomme Impériale ; sur celle-ci est la boulangerie militaire, le quartier et l’auberge d’York.

Une plus petite est celle de la Mairie.

Les monuments publics de Nice sont peu de chose et tels que le comporte une ville dont la population ne passe guère onze à douze mille âmes, en y comptant environ mille Juifs.

Il n’y a que deux églises qui méritent d’être notées, à savoir la Cathédrale et le Jésus.

La première a une belle nef et des autels assez bien ornés. Quant à l’autre, il suffit de savoir qu’elle fut destinée aux Jésuites pour juger de toute sa solidité.

Les faubourgs

Nice a aussi ses faubourgs dont le plus considérable est celui de Saint-Jean ; les plus modernes sont ceux de la Poudrière et de la Croix-de-Marbre, où demeurent les étrangers qui viennent passer l’hiver dans cette ville.

Les habitants ont spéculé sur leur nombre en faisant construire et meubler des maisons isolées avec jardin ; leur position est très agréable, ayant vue d’un côté sur la mer et de l’autre sur une campagne très variée. “

Tourisme à Nice est un texte découvert dans le livre “Voyage historique, chorographique et philosophique dans les principales villes de l’Italie en 1811 et 1812 , par Philippe Petit-Radel, publié en 1815.

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