Trafic d’armes à Nice est une histoire qui raconte comment un trafiquant peu scrupuleux a vendu des armes à feu à des enfants.
« Les services du commissariat spécial enquêtaient, depuis quelque temps, sur une affaire de trafic d’armes signalée par plusieurs pères de famille ayant trouvé entre les mains de leurs enfants des pistolets automatiques et des cartouches achetés à un inconnu qui les leur avait vendus à la sortie du lycée.
Ce singulier marchand a été découvert : il s’agit de Marcel Rey, âgé de 26 ans, se disant artiste.
Rey, qui attendait les jeunes lycéens à la sortie des cours, leur disait que la révolution allait éclater, qu’il allait y avoir des troubles et que la prudence la plus élémentaire leur recommandait d’être armé pour se défendre.
Il arrivait ainsi à convaincre l’adolescent à qui il vendait un pistolet automatique et une boite de deux cartouches pour un prix variant entre 130 et 400 francs. De nombreux lycéens questionnés ont accusé Marcel Rey. D’autres plus discrets n’ont fier voulu dire.
Marcel Rey a nié et a déclaré qu’il était victime d’une machination par l’ancien parti franciste dont il s’était séparé.
Marcel Rey a été arrêté mais, pris d’un malaise, il a dû être admis à l’hôpital Saint-Roch. »
Trafic d’armes à Nice est un récit tiré du journal « Le Grand écho du Nord de la France » du 6 décembre 1937.