De l’or pour Saint-Maximin est un récit qui raconte comment le prince d’Anjou a favorisé la construction de l’église et du monastère pour honorer Marie-Madeleine.
» Quittant Montpellier, Charles II d’Anjou se rendit en Provence en compagnie de ses enfants, et y séjourna plusieurs jours.
Le 18 novembre 1295, il était à Saint-Maximin, et le lendemain à Brignoles, comme l’attestent diverses chartes signées de lui et par lesquelles il allouait une somme de deux mille livres coronats, à prélever sur la gabelle de Nice, pour la construction de l’église et du couvent de Saint-Maximin, et de deux cent cinquante livres pour la subsistance des religieux de ce même monastère.
Continuant sa route vers l’Italie, le roi de Naples Charles II arriva le 20 novembre à Draguignan, où il s’était déjà rendu neuf jours auparavant.
En quittant cette ville, il se dirigea vers Nice et y fit son entrée solennelle le 24.
Le 1er, il était à Gênes, et le 18 de ce même mois, il arriva à Rome. »
De l’or pour Saint-Maximin est un texte trouvé dans le livre « Saint Louis, prince royal, évêque de Toulouse, et la famille d’Anjou, au XIIIe siècle » par l’abbé Victor Verlaque, publié en 1885.