Les pénitents blancs de Peillon sont la trame d’une histoire qui raconte le rôle tenu par cette confrérie dans la vie du village.
” Les enterrements au vieux village de Peillon donnaient lieu, autrefois, à une cérémonie originale traditionnelle.
Après l’office religieux célébré à la chapelle de Notre-Dame de la Madone des Sept Douleurs, on portait les corps jusqu’au cimetière situé, à moins de 100 mètres, sur la colline la plus proche du village.
Cette chapelle était chapelle de Pénitents blancs.
Ces confréries de Pénitents, blancs ou noirs, ont eu une importance considérable dans la vie des paroisses de l’ancien comté de Nice.
Mais « qu’ils soient blancs ou noirs, écrit l’historien Pierre Gauberti, les Pénitents avaient des buts semblables : pratique de la religion dans toute sa pureté et en faisant des œuvres de pénitence personnelles, de charité fraternelle, telles que l’assistance aux malades, aux mourants et aux défunts, porter leur corps en terre, prier pour eux ».
Naturellement, depuis que la population de Peillon est descendue dans la vallée entraînant mairie et école et créant ainsi un autre village, situé sur une route nationale et donc plus accessible, on n’enterre plus beaucoup à dans le vieux village de Peillon.
La municipalité a, en effet, aménagé un nouveau cimetière dans la vallée, au quartier des Moulins.
Sont seuls encore enterrés à Peillon les gens qui y possèdent un caveau. “
Les pénitents blancs de Peillon concernent un texte tiré de la revue “Sites et monuments” de janvier 1972.