Lutte contre la peste à Monaco est un récit qui raconte les mesures prises pour éviter la propagation de la maladie dans la Principauté.
» Face à la découverte de la peste à La Turbie, le prince de Monaco, Honoré II, ému de la mortalité dans les environs, publia des édits « défendant sous peine de mort à qui que ce fût d’être assez audacieux pour entrer en relation avec des personnes de la Savoie et principalement de La Turbie ».
En même temps le Prince écrivit au Duc de Savoie et conclut un traité sur les bases suivantes : Les Turbiasques devaient rester à l’écart, les hauteurs de la Principauté.
Les gardes de Monaco mettraient à mort qui enfreindrait cette prescription. Des postes de surveillance furent donc créés pour faire respecter cette interdiction.
Mais l’esprit de jalousie des Turbiasques, « ennemis mortels des monégasques », incita trois d’entre eux à venir frotter les pierres d’un lavoir de Monaco leurs linges souillés, en juillet 1631.
Aussi, les premières femmes qui vinrent laver, au nombre de cinq, tombèrent toutes malades et, en l’espace de quatre jours, passèrent toutes en un monde meilleur. »
Lutte contre la peste à Monaco est un texte trouvé dans le « Manuel du candidat aux fonctions de médecin sanitaire maritime » de Victor Touchut, publié en 1904.