Pas de filles de joie à Nice

par JMS
Pas de filles de joie à Nice

Pas de filles de joie à Nice est un texte qui reprend les étonnements d’un voyageur dans la cité sarde en 1848.

” A Nice, jolie cité des Etats sardes, des milliers d’étrangers des diverses contrées de l’Europe, tels surtout qu’Anglais, Espagnols, Russes et Allemands, qui y résident pour la plupart la moitié de l’année, font l’ornement et la prospérité de la cité, tout en polissant les mœurs des habitants

Quant à ces derniers, on peut dire, sans prévention, que la basse classe manque de culture, d’aménité, et souvent même d’humanités.

Cependant, je dois avouer, à la louange de Nice et du gouverneur qui la régit, qu’elle apparaît extérieurement morale, et qu’on n’y rencontre point, comme dans nos principales cités de France, des lieux tolérés de prostitution.

Ici, aucune fille de joie ne vient afficher impudemment ses charmes sur la voie publique pour jeter le trouble dans l’âme de la jeune vierge ou de l’adolescent, en même temps qu’affliger ies regards de l’honnête homme.”

Pas de filles de joie à Nice est une relation figurant dans le livre “Étrennes de voyages” de P.B. de Symphorien, publié en 1848.

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