Poudre blanche sur Nice raconte un épisode du Carnaval aujourd’hui disparu où les participants se lançaient du plâtre.
” Nous débouchons au Cours Saleya, promenade bien abritée des vents, mais un peu trop ombragée par une double série d’arbres aux rameaux très étendus, et un peu humide le soir.
Elle est bordée, à droite, par un assez grand nombre de cafés plus ou moins élégants et fréquentés.
C’est sur le Cour, que tous les ans en février lors du carnaval, ont lieu les fameuses journées des confetti, folies carnavalesques, d’origine et de traditions italiennes, batailles acharnées où les projectiles à base de plâtre, transformés en fleurs et bonbons, obscurcissent le ciel.
Mêlée poudreuse plus dangereuse, du reste, pour les toilettes que pour la santé.”
Poudre blanche sur Nice est un texte découvert dans le livre “Le climat de Nice” d’Henri Lippert, publié en 1863.