Ronde infernale entre Paris et Monaco

par JMS
Ronde infernale entre Paris et Monaco

Ronde infernale entre Paris et Monaco raconte le pari fou de François Lecot, que ses allers et retours vont rendre célèbre.

En 1935, François Lecot, ce restaurateur de Rochetaillée, sur la nationale 7, se lance dans le défi de parcourir 400.000 kms en une année, avec son automobile.

On the road again and again

Equipée d’une Traction 11 de Citroën, en partant de son domicile, il ira un jour sur deux à Paris et l’autre jour à Monaco.

Abandonné par Citroën, il a le soutien de l’Automobile Club de France et de celui de Monaco.

Le 22 juillet 1935, François Lecot s’élance en direction de Paris à 3h 30 du matin.

Il arrive à midi devant le siège de l’Automobile Club de France sur la place de la Concorde.

Après un arrêt d’une demi-heure, il retourne chez lui où il arrive vers 21 h.

Il se repose et repart le lendemain vers Monaco, où après un stop devant le Café de Paris, il reprend la route vers Rochetaillée.

Ce rythme infernal va durer pendant un an.

Accident entre Paris et Monaco

Sa performance faillit être interrompue par un accident avec un camion en mai 1936 à Belleville-sur- Saône. Tout l’avant de la Traction est détruit et le véhicule ne peut plus rouler.

Mais avec l’aide de ses mécaniciens, il répare et reprend après 75 heures d’immobilisation sa course démentielle.

Et en juillet 1936, François Lecot vient se ranger, en vainqueur, le long de l’Automobile Club de France, à Paris, après 363 jours, en ayant parcouru 400.134 kms.

Il a réussi et son succès sera aussi fêté à Monaco en août 1936.

Il est reçu à la frontière par une délégation de l’Automobile Club de Monaco et sa voiture, fleurie aux couleurs françaises et monégasques est escortée jusqu’à la mairie où le maire Louis Aureglia lui rend un vibrant hommage.

A l’issue d’un déjeuner au Café de Paris, qui pendant une année a été le but monégasque de François Lecot, le président de l’A.C.M., M. Antony Noghès, le félicita, à nouveau, de son énergie et de son courage, pour avoir réalisé ce raid qui paraissait à beaucoup irréalisable.

Ronde infernale entre Paris et Monaco a été inspiré par L’Automobile sur la Côte d’Azur d’août 1936.

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