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Le tueur de bergers du Var
FRANCE

Le tueur de bergers du Var

par JMS 14 mai 2024

Le tueur de bergers du Var est un récit qui raconte la dérive meurtrière d’un braconnier avide d’argent.

 » Hier, Giuseppe Sasia avait avoué deux crimes : celui de Verignon, où fut tué le chauffeur Gianni Galliano, celui d’Ampus, qui provoqua la mort du berger, Félicien Rouvier.

Sasia a fait le récit du meurtre du berger d’Ampus au brigadier Bouchet. Il concorde presque exactement avec les résultats de l’enquête policière.

Serial killer dans le Var

Il n’en est pas de même pour la tragique embuscade de Verignon.

Laissons parler Sasia :

— J’étais parti de chez moi, dans la direction d’Ampus et de Verignon, pour tuer la première personne que je rencontrerais : berger, chasseur, ouvrier, etc, peu m’importait.

J’ai construit le poste à feu sur le bord de la route et j’ai attendu.

Ce fut le camionneur qui passa le premier. Je me débrouillai pour qu’il mit pied à terre. Puis, comme le jeune homme examinait les alentours, je l’abattis de deux coups de fusil.

Après ces aveux, le braconnier se renferma dans un sombre mutisme ; pressé de questions, il devait, aujourd’hui, avouer trois autres meurtres.

Ainsi, ce ne fut qu’après de terribles efforts que les enquêteurs purent avec satisfaction entendre le bandit murmurer :

— Eh bien, oui, c’est moi qui ai tué l’homme du sentier de Flayosc.

— Comment cela, demandèrent les gendarmes.

— J’avais besoin d’argent. Je savais que les habitants des fermes du Plan-de-Flayosc empruntaient un certain sentier pour aller faire leurs achats au hameau de Villars, éloigné de trois à quatre kilomètres.

Sur ce sentier, je dressai un abri de branchages et j’attendis que quelqu’un vienne à passer.

Enfin, je vis venir un vieillard tout blanc. Il portait un sac sur son épaule et il peinait.

Je l’ajustai soigneusement. Puis, lorsqu’il fut à bonne portée, je le descendis de deux coups de fusil.

Je le fouillai : il n’avait que dix francs sur lui.

J’emportai le sac plein de pain et regagnai mon cabanon. C’était au soir du 6 août dernier.

Devant un nouveau silence de Sasia, les gendarmes amenèrent en voiture l’assassin à quelques kilomètres de là, devant la maisonnette où fut tué le chef graisseur Vassal.

Il était une heure du matin. Lorsque le groupe d’hommes encadrant le bandit arriva devant le bastidon, Sasia, étonné de se trouver en un tel lieu, ne put y tenir et s’écria :

— Oui, c’est là que j’ai tué Vassal.

Ramené à la caserne de gendarmerie, Il compléta ses aveux en disant :

— C’était un jour où j’avais besoin d’une certaine somme. Je partis avec mon fusil pour tuer quelqu’un. Passant devant la bastide, j’ai aperçu Vassal qui reposait à l’ombre d’un buisson.

J’ai attendu longtemps pour voir s’il était endormi. Puis, je l’ai visé, tiré, et, sur son cadavre, j’ai pris 1S0 francs et une montre.

A mort

Ainsi, Sasia venait, en quelques heures, de reconnaître avoir tué quatre fois depuis avril 1934.

A 8 heures, hier matin, une forte automobile venait se ranger devant les locaux de la gendarmerie nationale, à Vidauban.

La porte s’ouvrit, et l’apparition de Sasia, enchainé solidement, fut saluée par les cris de : « A mort ! » venus d’une foule qui attendait depuis de longues heures. Poussé rapidement dans l’automobile, le bandit était, quelques instants après, mis à la disposition du parquet de Draguignan et enfermé dans une cellule.

Au cours du long interrogatoire qu’a subi Sasia, il lui fut souvent demandé :

— Qu’as-tu fait de l’argent que tu volais ?

Et lui de répondre : — Je le plaçais chez une femme qui tenait mon bar à Draguignan.

Nous avons, à notre tour, questionné tous ceux qui ont connu le criminel. Ils nous ont affirmé que, maintes fois, Sasia leur avait parlé d’un bar situé près du marché, à Draguignan, établissement dans lequel il aurait placé, d’après ses propres dires, de fortes sommes.

Ce café, nous ont dit nos informateurs, est tenu par une femme, belle et solide gaillarde, qui aurait fait tourner la tête à Sasia et lui aurait pris son argent au fur et à mesure qu’il s’en procurait. »

Le tueur de bergers du Var est un texte trouvé dans le journal « Le Petit journal » du 8 décembre 1934.

Giuseppe Sasia sera exécuté le 17 février 1936 devant la prison de Draguignan.

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Tentative d'assassinat à Nice
FRANCE

Tentative d’assassinat à Nice

par JMS 13 mai 2024

Tentative d’assassinat à Nice raconte une agression contre le consul général de Russie.

 » Une tentative d’assassinat a été commise aujourd’hui vers midi sur M. de Rewitzky, consul général de Russie à Nice, par un nommé Alexandre Owen, âgé de trente-quatre ans, se disant ingénieur à Monaco.

Owen s’était rendu au consulat, au 33 de la rue Meyerbeer, pour solliciter un secours et parler au consul.

On l’introduisit auprès de M. de Rewitzky, qui lui remit un secours de 15 francs.

Il insista ensuite, afin qu’on envoyât une dépêche à sa mère, à Odessa, pour qu’elle connût le dénuement dans lequel il se trouvait.

Le consul rédigea la dépêche, mais les termes employés n’étaient probablement pas à la convenance du solliciteur, qui s’emporta et déclara ne pas vouloir être traité comme un domestique.

Comme il voyait le quémandeur très surexcité, le consul sortit de son bureau, traversa la salle d’attente du public, qui était déserte à ce moment, et alla auprès du chancelier Vilister, dans une pièce voisine, dont il ferma à demi la porte.

Owen saisit la poignée de la porte, qu’il essaya d’ouvrir complètement ; ne pouvant y parvenir, il passa sa tête entre cette porte et le chambranle, puis il avança sou bras droit qui était armé d’un revolver et fit feu dans la direction de M de Rewilzky.

La balle atteignit le consul à l’annulaire de la main gauche, puis elle alla se loger ensuite dans le mur.

Le chancelier sauta par la fenêtre située au premier étage. M. Vilister ne se fit heureusement aucun mal dans sa chute ; il courut au bureau de police du quartier et prévint le commissaire de police M. Allègre.

Pendant ce temps, le coupable était maintenu par le consul de Russie, aidé du baron Offenberg et d’un employé du consulat, M. Alfred Léa. »

Tentative d’assassinat à Nice est un texte extrait du journal « Le XIXe siècle » du 5 juin 1902.

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Le seigneur de Monaco poignardé
MONACO

Le seigneur de Monaco poignardé

par JMS 31 août 2022

Le seigneur de Monaco poignardé est un récit qui raconte le complot mené par la Savoie afin d’occuper la place.

 » Un notaire de Monaco plusieurs fois suspendu de sa charge, Stefano Boccone, s’était fait, depuis la fin de 1603, l’agent actif de la Savoie.

Complot de la Savoie contre Monaco

Il avait, dans des conciliabules tenus à la Turbie, pris l’engagement de livrer la forteresse aux officiers du comté de Nice à la faveur d’une émeute pendant laquelle on se serait débarrassé d’Hercule Grimaldi.

Il avait été malheureusement facile à Boccone de recruter des adhérents dans Monaco, par suite du mécontentement que certains actes tyranniques et le dérèglement des mœurs du seigneur avaient provoqué.

Le dimanche 21 novembre 1604, vers dix heures du soir, Hercule Grimaldi traversait la ville, suivi d’un seul serviteur.

Dagues dans la nuit de Monaco

Il passait dans la Grande Rue, lorsque cinq hommes, embusqués dans un passage étroit, le frappèrent de quarante coups de poignard.

A la faveur du soulèvement préparé par les meurtriers, le corps du seigneur assassiné était jeté à la mer et le palais envahi.

Quelques hommes dévoués eurent beaucoup de peine à soustraire aux coups des conjurés le jeune fils et les deux filles d’Hercule.

Dès ce moment, une scission se manifesta ; tandis que les uns, satisfaits d’avoir assouvi leurs rancunes par la mort du seigneur, se groupaient autour de ses enfants pour conserver la seigneurie aux Grimaldi, ceux qui étaient au courant du but réel de la conspiration s’efforçaient de prévenir par des signaux les autorités de Nice et de Villefranche.

La présence fortuite d’une escadre génoise dans le port de Monaco sauva la place.

Devant l’attitude que prit le général des galères, Lercaro, à la demande des syndics de Monaco, les troupes de Savoie n’osèrent bouger.

Enfin, les habitants, décidèrent, conformément aux volontés connues d’Hercule Grimaldi, d’appeler à la tutelle l’oncle maternel du jeune Honoré II, le prince de Valdetare. »

Le seigneur de Monaco poignardé est un texte extrait du livre « Monaco, ses origines et son histoire » par Gustave Saige en 1897.

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Le baron sanguinaire de Biot
FRANCE

Le baron sanguinaire de Biot

par JMS 14 avril 2022

Le baron sanguinaire de Biot est un texte qui raconte le crime commis par un époux tyrannique et dépensier.

« On vient de mettre en état d’arrestation le baron Scoppa Vanni, habitant une villa non loin du village de Biot.

« Ce baron vivait avec sa femme, la marquise d’Havet, veuve du général della Torre di Valsassina dont il gaspillait la fortune.

Il maltraitait son épouse au point que la malheureuse dut être soigné précisément par le docteur Gurel, assassiné lundi dernier.

Le signalement donné sur l’auteur de l’assassinat semble répondre à celui de ce baron, qui a une réputation épouvantable dans tout le pays.

On suppose que, menacé de divorce par sa femme, il voulut, en tuant le docteur et le pharmacien qui la soignaient, faire disparaitre les deux seuls témoins de son inconduite envers celle-ci. »

Le baron sanguinaire de Biot est un récit découvert dans le journal « Le Figaro » du 24 février 1901.

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La vache de Monaco et l'impératrice de Russie
MONACO

La vache de Monaco et l’impératrice de Russie

par JMS 29 octobre 2020

La vache de Monaco et l’impératrice de Russie raconte une anecdote amusante lors d’un voyage en bateau vers Villefranche.

Une vache à bord

Depuis hier, le yacht Sarnitza est mouillé dans les eaux de la rade de Monaco.

On hâte les derniers préparatifs. Les matelots sont tous irréprochables, avec leur pantalon noir, leur vareuse blanche, leur béret blanc bordé de bleu, portant le nom du bâtiment en lettres d’or.

En plein air, au pied, de la passerelle, on a ménagé une sorte d’étable ou d’abri, où se trouve une vache, très étonnée de ne pas être sur la terre ferme. Elle est soignée et gardée en cet endroit, afin de fournir du lait toujours frais pour les cuisines, et spécialement pour le tsarévitch.

Mais voici que la chaloupe amène tour à tour les médecins de la tsarine, son grand chambellan, ses deux dames d’honneur, tous les personnages de sa suite. A la lorgnette, nous apercevons deux voitures qui descendent sur le quai. C’est la tsarine-qui arrive.

Avant de monter dans la chaloupe, elle fait ses adieux au prince de Monaco et à la princesse, ainsi qu’au prince Louis, qui l’ont accompagnée et qui lui remettent un magnifique bouquet de roses. Puis, l’impératrice monte dans le canot et nous le voyons bientôt arriver.

A l’avant, debout, se tient le garde du corps de la tsarine ; un solide moujik à la barbe noire, en costume noir garni de broderies violettes ; puis, au fond, est assise la tsarine, le tsarévitch, la princesse Olga. »

L’impératrice de Russie monte à bord

L’équipage est rangé près de l’escalier. La tsarine est reçue, à son arrivée, par le capitaine et par l’équipage.

« Elle est en noir, tout en noir, dans une robe de laine très simple. Le tsarévitch, qui porte le costume d’officier de marine, avec la casquette blanche, a sa grande capote à boutons d’or jetée sur les épaules.

C’est fini les salutations s’échangent entre l’impératrice et les personnes qui sont là.

Le canon du palais de Monaco salue d’une salve de vingt et un coups, et le yacht Sarnitza gagne lentement le large. Il tourne la pointe de Monaco et va suivre le littoral ; il doit s’arrêter à Villefranche, pour prendre les gens de l’impératrice et ses bagages. »

La vache de Monaco et l’impératrice de Russie est une histoire extraite du journal  » La Presse » du 18 mai 1896.

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Catherine Ségurane

...Catherine Ségurane est une héroïne niçoise qui s'illustra lors du siège de Nice en 1543...

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