Les barriques de Menton est un article qui indique comment on fumait la terre des champs.
» Presque tous les Mentonnais indigènes sont propriétaires, ont des oliviers, des citronniers à fumer.
Dans un pays où il y a si peu de bestiaux, le fumier est rare et précieux.
Aussi il n’y avait pas, et il n’y a pas de fosses sceptiques dans les maisons de la vieille ville.
Les habitants conservent les matières dans des barriques et, lorsqu’elles sont pleines, les emportent à la montagne sur leurs baudets, pour fumer leurs terres.
La conservation de ces barriques de matières dans les maisons est peut-être une cause d’insalubrité, mais au moins, s’il en est ainsi, la mer et les alentours de la ville ne sont pas infectés par des torrents d’immondices. »
Les barriques de Menton est un texte issu du livre « La Méditerranée, la rivière de Gênes et Menton » de James Henri Bennet, publié en 1880.